Pointe-Noire : Célébration de la Journée de la femme africaine

Expliquant ainsi ce thème , Brigitte Diop Meno Tchiloumbou a signifié que, la femme africaine est leader par essence, l’autonomisation n’est pas seulement économique, mais globale car elle touche aussi bien l’aspect économique, social et politique de cette dernière. « Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso et d’autres présidents des pays de  l’Union africaine ne ménagent aucun effort en vue de la prise en compte des questions relatives aux femmes. La femme constitue un levier sûr et un maillon important du développement, ainsi les femmes doivent continuer de prendre conscience de leur place et de leur rôle afin de donner une valeur ajoutée a ce qu’elles entreprennent   pour traduire leurs actions en paroles » a - t- elle déclaré.

En effet, au cours de cette rencontre,  les femmes du département de Pointe-Noire ont formulé une motion spéciale de remerciement au président de la République  pour son implication personnelle aux questions de la femme et de la paix à travers la sous-région en général et au Congo en particulier.  Plusieurs recommandations ont été aussi  formulées par les femmes au cours de ces assises notamment, la vulgarisation de la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, la promotion de l’éducation, de la formation et du développement professionnel des femmes. De même, la mise en place d’une politique tendant à donner aux femmes les moyens de participer pleinement à une vie économique dans tous les secteurs, la participation effective de la femme dans les sphères de prise de décisions nationales et internationales, la prise des dispositions devant permettre la mise en application de la loi sur la parité.

Après plusieurs échanges sur les questions de l’autonomisation de la femme africaine, et estimons que cette autonomisation passe aussi par la compréhension de l’actualité politique nationale, les organisateurs  ont profité de la rencontre pour vulgariser aux participants les conclusions du dialogue national exclusif de Sibiti tenu du 13 au 17 juillet dernier dans le département de la Lekoumou.

Sachant que cette journée est le fruit de la lutte des femmes pour la libération du continent africain. Elle tire ses origines   de la conférence des femmes africaines tenue le 31 juillet 1962 à  Dares Salam en Tanzanie au cours de laquelle elles se sont réunies en congres en vue d’échanger leurs expériences et conjuguer leurs efforts pour l’émancipation de la femme africaine, son intégration dans le processus du développement de l’Afrique. En 1974, les femmes se sont réunies pour la seconde fois au Sénégal, en congrès de l’Organisation panafricaine de la femme (OPF) au cours de ce deuxième congrès celles-ci ont décrété la journée panafricaine de la femme ou journée de la femme africaine célébrée tous les 31 juillet de chaque année.