Pointe-Noire : Jean-Luc Delvert accueille le festival N’sangu Ndji-Ndji

Samedi 4 Juin 2016 - 17:15

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Dans le cadre de ce festival, une soirée dite "des partenaires" placée sous le parrainage de Jean-Luc Delvert, consul général de France, a eu lieu en sa résidence le 3 juin. L’activité a été marquée par un  concert qui a réuni des artistes du pays et d’ailleurs.

 

Autorités, mécènes, sponsors, acteurs culturels, artistes, médias et public de la place ont répondu présents à cette soirée organisée depuis quatre ans. Celle-ci été une occasion pour le consul général de France et  Pierre Claver Mabiala, directeur du festival  N’sangu Ndji-Dji, de remercier tous ceux qui accompagnent et  soutiennent l'évènement. « Cette soirée nous l’organisons pour rendre hommage à nos partenaires privés, publics et médiatiques », a expliqué Pierre Claver Mabila. La soirée est aussi une occasion d’échanges entre invités. Hormis le fait qu’il est gratuit, ce festival a le mérite de brasser, de promouvoir la diversité culturelle, un aspect important qui, pour Jean Luc Delvert, explique son engagement et celui de l’IFC à le soutenir. Une diversité, un brassage que le consul général de France a souhaité, lors de l’ouverture du festival, qu’elle se développe dans  la ville, qu’elle soit aussi sociale. Au cours de la soirée les partenaires et les invités ont eu la joie de découvrir le groupe Mpolo Vovo du Congo. Créé par le musicien Hermès il y a moins d’une année, Mpolo vovo a convaincu le public avec un spectacle de qualité où le tam-tam intervient dans le son et est aussi partenaire dans la chorégraphie. la musique de Mpolo Vovo rassemble les rythmes et sonorités empruntés à la world music avec une touche personnelle.

Parmi les artistes qui sont montés sur scène figure l’artiste franco-cubaine La Dame Blanche, une vraie bête de scène pleine d’énergie qui a rapidement séduit et électrisé le public avec sa sensualité  et sa musique combinant  hip-hop, cumbia, dance hall, reggae…Vêtue d’un foulard de tête et d’un polo blancs, l’artiste, chanteuse et flutiste est montée sur scène, cigare allumé entre les doigts. Alternant chant, flute et danse, la fille de Jesus Ramos, maestro directeur de l’orquestra buena vista social club, a fait danser  le public qui a reconnu en elle une vraie professionnelle de la scène.

Le franco-guinéen Moh! Kouyaté a confirmé son talent avec ses compositions, sa voix, mais surtout sa guitare qui s’est régulièrement et élégamment exprimée. Sa musique inspirée des sources mandingues et des aspirations contemporaines du blues, jazz et rap ont convaincu le public. Coiffé de son beau chapeau, serein et dynamique, Moh ! Kouyaté qui se produira encore ce 4 juin dans la salle Tchicaya U’Tamsi  de l’IFC a donné un aperçu de ce que sera cette soirée et cette scène qui recevra aussi la capverdienne Elida Almeida, prix RFI découverte 2015. Après la soirée des partenaires, le public et les artistes se sont retrouvés au bar musical Tapas pour des animations libres.

Au programme de ce jour figure aussi la rencontre sous le kolatier, la restitution des ateliers et des animations à l’espace culturel Jean Baptiste Tati-Loutard et la soirée des DJ (Mokristo, Dj Darvel et autres) ainsi que des jeunes artistes qui montent dans la ville comme Mixtone et Ya Techno. Notons que la clôture du festival N’sangu Ndji-Ndji qui se déroule sur le thème «Musique et changements climatiques » interviendra le 5 juin avec un  grand concert réunissant des artistes du pays et d’ailleurs ( Caprice Dicon, Ndara, K-Musica, atelier DjanVi, les DJ de la place …) qui aura lieu au stade Makayabou, le plus grand des sites retenus pour cette édition.  C’est aussi ce site qui abrite le village du festival.

Lucie Prisca Condhet N’Zinga

Légendes et crédits photo : 

-Le groupe Mpolo Vovo -La Dame Blanche -Une vue du public lors la soirée

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