Prise en charge infantile : les responsables plaident pour leur renforcement des capacités

Lundi 31 Juillet 2017 - 17:47

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Les participants à la formation des formateurs sur la Prise en charge intégrée des maladies de l’enfant ont lancé le 29 juillet dernier, un appel au gouvernement de poursuivre le processus de formation en vue de la réduction de la mortalité infantile.

C’est le Dr Kazy Menga qui a exprimé ce vœu au gouvernement, au nom des participants à cette formation de six jours, organisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Unicef, en partenariat avec le ministère de la Santé et de la population.

« Les connaissances acquises permettront aux formateurs de renforcer le système de santé, d’améliorer la mise en œuvre de la stratégie et nos discours pour le redressement des tableaux. Nous sommes maintenant capables de classer les symptômes des maladies des enfants et nouveau-nés, d’évaluer les capacités et de faire le suivi en vue d’un traitement approprié », a indiqué le Dr Kazy Menga.

Le directeur des cours, le Dr Fousséni Dao a souligné les objectifs, la classification des maladies des enfants avant d’apporter des suggestions sur les résultats des acquis des cours.  

L’objectif de cette formation est de contribuer à la réduction de la morbidité et mortalité infantile de zéro à cinq ans, d’évaluer l’état nutritionnel, d’administrer le traitement urgent à l’enfant avant le transfert vers un centre de santé. Il est également envisagé d’apporter les conseils à la mère de l’enfant sur l’alimentation et les signes de retour immédiat au centre de santé.  

La formation suggère en outre la mise en place du groupe technique, le suivi des prestataires, la mise en œuvre de la composante communautaire de la Prise en charge intégrée des maladies de l’enfant pour assurer le continuum des soins.  

La représentante de l’OMS au Congo, Fatoumata Binta Diallo a souligné que la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant était au cœur du système de santé. « La mise en œuvre effective de ce plan nécessite la nomination dans les plus brefs délais d’un point focal de la santé de la mère et de l’enfant à la direction générale de la population », a-t-elle dit. 

Le directeur de cabinet par intérim du ministre de la Santé et de la population, Florent Balandamio, a estimé que cette formation a permis d’améliorer les capacités et les compétences des formateurs sur la Prise en charge intégrée des maladies de l’enfant.

Lydie Gisèle Oko

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