Programme ville-santé de Pointe-Noire : les acteurs identifient une école-santé et un marché-santé pilote

Dimanche 27 Juillet 2014 - 11:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Cette identification a été faite au cours d’un atelier qui a réuni les membres du comité intersectoriel dudit programme, les 23 et 24 juillet dans la salle de la mairie centrale 

Mis en place par le conseil départemental et municipal de la ville en vue d’améliorer le cadre de vie de la population et contribuer à la résolution des problèmes de santé auxquels elle est confrontée, le programme ville santé se réalise en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le ministère de la Santé et d’autres partenaires .

L’atelier qui a été organisé est une recommandation de ce programme à travers le plan d’action adopté en novembre dernier par le comité intersectoriel qui regroupe différents ministères. Il s’est agi au cours de cet atelier de faire le choix d’une école-santé et d’un marché-santé pilotes répondant aux critères de l’OMS. Entre autres : appliquer des politiques et pratiques visant à promouvoir la santé, offrir une éducation pour la santé ainsi que l’accès aux services de santé. Les participants ont aussi examiné la problématique de l’eau au niveau de la ville et proposé des alternatives simples et faciles pour faire que l’eau saine arrive dans les quartiers les plus défavorisés en attendant la réalisation des grands projets de l’État. "Nous nous sommes répartis en trois groupes. Le premier s'est penché sur le choix d'un marché, le deuxième sur le choix d'une école selon les critères qui ont été définis et le troisième s'est penché sur la problèmatique de l'eau dans la ville", a expliqué le docteur Jean Victor Mambou, coordonateur du point focal du programme ville-santé. 

Les visites de terrain effectuées par les participants ont permis d’identifier les deux sites pilotes, tous deux situés dans l'arrondissement 4 Loandjili. Il s’agit de l’école primaire 8-février de Mbota et du marché de Nkouikou.

Pour ce qui est de l’eau, il a été relevé, entre autres, la faible production en matière d’eau potable (55.000 m3 seulement par jour) par la Société nationale de distribution d’eau (SNDE). Ce qui fait qu’elle n’alimente pas beaucoup de zones de la ville où les populations se contentent de l’eau de forage qui, malheureusement, n'est pas toujours de bonne qualité. Motif : la plupart des forages de la ville ne sont pas réalisés selon les normes fixées par la loi N° 13/2003 du 10 avril 2003 portant code de l’eau.

D’autres s’aliment à partir des puits dont la qualité de l’eau est aussi douteuse car elle n’est pas souvent traitée. Il y a lieu donc d’augmenter la production en eau potable au niveau de la SNDE. Dans ce cadre, il a été relevé des initiatives prise par l’État en vue d'augmenter l'offre en eau. Le cas du projet PEEDU, les projets de réhabilitation du réseau de la SNDE et de réalisation de forages industriels.  

L’atelier a aussi permis d’élaborer le budget prévisionnel du projet de mise en place d’une école-santé  et d’un marché-santé pilotes.

Lucie Prisca Condhet N’Zinga

Légendes et crédits photo : 

-photo de famille lors de l'atelier -Les participants pendant les travaux