Quartier Jacques Opangault : une ravine menace d’écrouler un transformateur électrique

Samedi 30 Avril 2016 - 17:16

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le Mouvement électoraliste et écologique pour l’émergence du Congo (Meeec) a lancé, le 29 avril à Brazzaville, un vibrant appel aux autorités nationales, relatif au risque d’écroulement du mur de clôture de l’école primaire ainsi que d'un transformateur du courant électrique installé au quartier Jacques Opangault.

Les deux infrastructures sont menacées par une ravine très grandissante créée par le ruissellement concentré des eaux de pluie. « Le ravinement du sol est occasionné par l’installation par une société chinoise des tuyaux de la Société nationale de distribution d’eau (SNDE). C’est le soubassement de ces tuyaux couverts de sable et non protégés par la végétation, qui crée cette ravine. Ces eaux-là proviennent du versant d’à côté », a expliqué Rodrigue Koumou, président du Meeec.

Dans plusieurs quartiers du neuvième et du sixième arrondissement, les menaces écologiques sont souvent observées, notamment à Jacques- Opangault (9e); Ngamakosso et Petit-Chose(6e).

Selon le président de cette ONG, l’écroulement de ce transformateur du courant électrique risque d’amplifier, au quartier Jacques Opangault, les phénomènes de délinquance juvénile, dont le braquage avec des armes blanches, et les viols.

« Quand nous allons perdre le mur de clôture de l’école primaire de Jacques Opangault ce sera l’insécurité pour les écoliers tout comme quand nous allons perdre le transformateur du courant électrique l’obscurité favorisera le  banditisme. Nous lançons un vibrant appel  aux bienfaiteurs, aux institutions de la République et même aux ONG internationales afin de nous venir en aide », a plaidé Rodrigue Koumou.    

Outre la ravine menaçante, le quartier Jacques Opangault est également coupé de la circulation. A l’intersection de la rue Luanda et l’avenue pavée menant vers le lycée scientifique, l’affaissement du sol empêche la libre circulation des véhicules.  

Ainsi donc, « Les policiers ne peuvent pas faire une patrouille de jour comme de nuit. Même l’ambulance affectée au centre de santé de Jacques Opangault ne peut pas faire le transport des malades vers les grands centres sanitaires. Par ailleurs les motocyclistes font la surenchère pour le transport des personnes et des biens », a expliqué Rodrigue Koumou.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Menace dangereuse pour le mur ce clôture et le transformateur électrique du quartier Jacques Opangault (adiac)

Notification: 

Non