Secteur pétrolier : les partenaires sociaux échangent avec l’administration publique

Mercredi 30 Novembre 2016 - 16:36

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Une séance de travail a réuni le 29 novembre à Pointe-Noire les partenaires sociaux du secteur pétrolier avec les représentants de l’administration publique, notamment Antoine Pandzou Bouyou, Fréderic Manienze et Josias Yocka Itoua, respectivement directeur de cabinet du ministre des Hydrocarbures, directeur de cabinet du ministre du Travail et de la Sécurité sociale et directeur général du Travail.

La  rencontre s'est inscrite dans le cadre de la poursuite des négociations à la suite d'un avis de grève publié en juin 2014 par l’inter fédération syndicale des travailleurs du secteur pétrolier. Un avis de grève suspendu juste après la mise en place d’une commission tripartite (administration, syndicat et patronat). « En 2014, les négociations étaient suspendues à cause des festivités de la fête nationale. Ainsi, au nom de la continuité de l’État, la nouvelle équipe gouvernementale vient de prendre ce dossier en main, nous nous sommes retrouvés pour faire le bilan de ce que l’on avait fait dans le passé et, à travers celui-ci, nous allons projeter l’avenir. En effet, il y a 23 entreprises pétrolières identifiées qui devraient basculées dans la convention des sociétés d’exploitation et de production pétrolière comme Total E&P  et  Eni Congo ou celle des services pétrolières. Le constat depuis plusieurs années est que, conformément à la loi au lieu de s’aligner sur l’une de ces conventions, il existe encore beaucoup d’entreprises qui  continuent à se cacher derrière d'autres conventions, notamment celles de l’industrie, de la métallurgie ou de l’hôtellerie. Cela n’arrange pas les salariés et nuit gravement à l’économie nationale », s’est indigné Jean Bernard Malouka, secrétaire général de la Confédération des syndicats libres et autonomes du Congo.

Pour sa part, Fréderic Manienze a rappelé qu’à l’heure actuelle, il n’y a pas de problèmes à la fois omniprésente et transcendale que ceux touchant à la crise pétrolière. Le poids et la dynamique de cette crise sont venus ébranlés soit la santé de nombreuses entreprises, soit accentuer les maux qui sévissaient certaines entreprises à l’état endémiques. «Les réponses à vos préoccupations légitimes requièrent des analyses précises et concertées en adéquation avec la conjonction des intérêts économiques, entendu par là l’entreprise et les intérêts les travailleurs. Ainsi, nous nous sommes condamnés à travailler ensemble à l’instar des cordes d’une guitare en vue de trouver des solutions par approche concertée », a-t-il déclaré. 

De son côté, Antoine Pandzou Bouyou pense que  cette séance de travail est un signal fort en vue de réactiver les travaux. «Nous souhaitons vivement que, désormais, nous puissions réfléchir ensemble avec détermination, responsabilité et sagesse afin de trouver des solutions tout en tenant compte du climat de paix au Congo, ce pays que nous avions tous le devoir de consolider, entretenir. Nos propositions doivent s’adapter à la conjoncture économique et financière nationale et internationale difficile », a-t-il signifié.

 

Séverin Ibara

Légendes et crédits photo : 

1-Tribune officielle de la réunion 2-Une vue des participants à la réunion

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