Sécurité : la bonne gouvernance pour l’Anac en 2014

Lundi 24 Février 2014 - 15:14

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La sortie du Congo de la liste des pays dont les compagnies aériennes sont interdites d’exploiter le sol européen, est l’une des priorités de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) 

Le budget adopté de 9,8 milliards, géré rationnellement, devrait aider cette structure étatique à y parvenir. Ainsi, l’Anac a comme challenge de renforcer ses missions de supervision de la sécurité, sûreté de l’aviation civile au Congo. « Nous devons également poursuivre les actions de formation du personnel dans le métier d’aviation civile, renforcer l’exploitation des aéroports secondaires non concédés et superviser ceux qui l’ont été (Brazzaville-Pointe-Noire et Ollombo», a déclaré le directeur de cabinet du ministre d’État, ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Roger Bruno Ongoly, à l’issue du comité de direction de l’Anac.

Un premier pas a déjà été fait, depuis le 26 septembre 2013, date à laquelle le Congo est sorti du site sécurisé de l’OACI. Avec la résolution de ce grave problème de sécurité, le Congo devrait tout mettre en œuvre pour respecter ses engagements.

À cet effet, figure un plan d’action correctif validé par l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI). La priorité principale est la mise en œuvre de ce plan d’action. En ce moment, deux experts de l’OACI y travaillent. Hormis eux, l’Anac est aussi en collaboration avec l’Union européenne et d’autres partenaires.

Selon le directeur général de l’Anac, Serge Florent Dzota, la dynamique est en marche et les lignes sont en train de bouger pour la mise aux normes dans le système de supervision de l’aviation civile conformément aux exigences de l’OACI. « Les perspectives, il s'agit naturellement de la bonne gouvernance et aujourd’hui, ce sont les résultats (…). Je crois que nous allons sortir de cette liste car c’est notre priorité. Nous sommes là pour faire avancer les choses », a-t-il insisté.

Notons que cette année, le budget est en hausse de 400 millions. Aujourd’hui le trafic de l’aviation a augmenté et comme le budget de l’Anac est subordonné au trafic, ce budget est donc en hausse. La plateforme de Maya-Maya attire déjà beaucoup d’exploitants. la formation (initiale – continue) est également une priorité. C’est à l’Anac de maintenir les plates-formes aéroportuaires dans de bonnes conditions d’exploitation et cela coûte extrêmement cher. 

Nancy France Loutoumba

Légendes et crédits photo : 

La réunion du comité de direction, (photo Adiac)