Théâtre : trois premières dates pour "Fleuve dans le ventre"

Jeudi 28 Mars 2019 - 17:16

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Inspiré du texte de Fiston Mwanza Mujila, le projet performatif alliant poésie, théâtre, danse, musique et vidéo est également à l’affiche les 29 et 30 mars, au Centre culturel M’Eko(C.C M’Eko) après la grande première mondiale du 27 mars, à la Halle de la Gombe.

L'affiche du projet performatif Le Fleuve dans le ventreProduite par le Goethe-Institut de Kinshasa, la toute nouvelle adaptation du recueil de poésie "Le Fleuve dans le ventre", dans une mise en scène proposée par Carina Riedl, est « une pièce unique », affirme l’Institut français (IF). En effet, après avoir servi de cadre à la résidence pour la création du projet construit autour de cinq artistes, il l’a présenté en grande première au public la soirée de mercredi. Dans la suite de cette programmation initiale, "Le Fleuve dans le ventre" va passer de la Gombe à Ngaliema, plus précisément au quartier Kinsuka pêcheurs où il est à l’affiche deux soirées de suite. Les 29 et 30 mars, les riverains du C. C. M’Eko ne seront assurément pas les seuls à profiter de cette représentation en cité. Car l’IF fait savoir que des navettes sont prévues pour les deux dates entre les deux sites où sont programmés le spectacle, à savoir la Halle de la Gombe et le C.C M’Eko. Ce, de sorte que les habitués de l’IF ou tout autre féru de la culture désireux d’assister à l’un ou l’autre des prochaines soirées puissent s’y rendre assez aisément.

Par ailleurs, renseigne le Goethe-Institut, outre cette particularité qu’a le spectacle d’être « un projet performatif entre poésie, théâtre, danse, musique et vidéo », il est joué en trois langues. Le lingala, le français et l’allemand se côtoient dans cette création qui, en fait, réunit sur scène des personnages de plusieurs nationalités, souligne-t-on. Il s’agit des Congolais Dada Kahindo, Dorine Mokha et Huguette Tolinga Lola, l’Autrichienne et Polonaise Magdalena Chowaniec ainsi que le Danois Nicolaas van Diepen.

Signalons qu’avec ces trois premières représentations kinoises, le périple de la nouvelle création ne fait que commencer. En effet, à la suite de Kinshasa qui a, d’ailleurs, sa part dans le texte de Fiston Mwanza, "Le Fleuve dans le ventre " est déjà programmé pour une autre série de représentations à Vienne et Mannheim, en juin et juillet de cette année.

Il convient de rappeler ici que le jeune écrivain résidant en Allemagne, depuis quelques bonnes années,  passe pour l’un des auteurs phares de la RDC. Loin de sa patrie, il garde toujours un œil sur celle qu’il porte dans son cœur où qu’il aille. Ce qu’il exprime notamment dans "Le Fleuve dans le ventre" où l’on s’en doute bien, il raconte à sa manière une histoire de son Congo natal. Son récit suit un itinéraire qui va de « Kinshasa, la capitale des nuits chaudes, à Lubumbashi, la ville minière et industrieuse où il est né, en passant par le Kasaï, la province de ses ancêtres, et Mbuji-Mayi, sa capitale, avec comme, il dit, “sa bave et ses diamants qui tombent du ciel“ », nous apprend le critique Tristan Guilloux.

 

 

 

 

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

L'affiche du projet performatif "Le Fleuve dans le ventre"

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