Un crocodile nommé Congo

Jeudi 29 Septembre 2016 - 11:12

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Le premier crocodile nain d’Afrique né en captivité en Italie a vu le jour dans un parc zoologiste de Ravenne.

Il « répond » au nom de Congo et ses parents sont « Guinée) et « Togo ». Le premier crocodile nain d’Afrique, osteolaenmus tetraspis, né en captivité a vu le jour le 14 septembre dernier au Safari Ravenna, en Italie. Il se porte bien, et fait déjà le bonheur des enfants qui le regardent de loin. Considéré par la Cites ( La Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction) comme une espèce en danger, le crocodile nain d’Afrique est rare, et jouit d’un extrême niveau de protection.

Au parc Safari de Ravenne existent 10 exemplaires de la sorte, mais sur la planète entière il n’y en aurait pas plus de 100.000. En Italie, le projet de reproduction de cette espèce de saurien a démarré en 2014, mais se heurtait à la vieillesse des « parents » qui font bien leurs 21 ans chacun. Les responsables du parc zoologique désespéraient de ne jamais agrandir leur élevage quand, le 5 juin, miracle ! Les gardiens du parc trouvent enfin 11 œufs enterrés avec soin par la « maman ». Hélas, ils se révéleront tous infertiles, impossibles d’éclore au bout de 90 jours. Mais un autre œuf mis en incubateur, le 9 juin, a vu enfin sortir de sa coquille le petit « Congo », fier et crâneur comme tout Congolais. L’œuf faisait partie d’un lot de 16 œufs, tous brisés par des mouvements inconsidérés de la maman. Donc, un seul œuf a survécu, et c’est lui qui a donné Congo.

Le gardien du parc zoologique Safari Ravenna, Pietro Ciaccia, explique que pour réussir cet exploit jamais réalisé ailleurs dans le monde, il a fallu recréer les conditions idéales d’une vie de crocodile dans les marécages. Il a fallu « surveiller au plus près le mâle et la femelle, leur assurer les conditions idéales de procréation et mettre l’œuf dans un incubateur artificiel en veillant artificiellement aux conditions de leur habitat naturel, à la bonne température et à l’humidité qui conviennent ».

Lucien Mpama

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