Union africaine : les dirigeants réaffirment leur volonté de consacrer 10% de leurs budgets à l’agriculture

Samedi 5 Juillet 2014 - 15:49

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 L'engagement est contenu dans la déclaration de Malabo adoptée par l’Union africaine qui a réuni en sommet les chefs d’État du 26 au 27 juin.

Les dirigeants africains ont une fois de plus amélioré les dispositions de la déclaration de Maputo de 2003 dans laquelle ils se sont engagés à allouer au moins 10% de leurs budgets nationaux à l’agriculture et à multiplier par deux la production agricole, à réduire de moitié les pertes post-récolte et à ramener à 10% le taux de retard de croissance sur le continent africain. La déclaration de Malabo prévoit que les États membres de l’Union africaine mettent en œuvre un certain nombre de réformes politiques essentielles visant à éradiquer la faim et à réduire de moitié la pauvreté en Afrique d’ici 2025, rapporte Africa press organization.   

Comme priorités, cette nouvelle déclaration fixe la mise en place opérationnelle de la Banque africaine d’investissement, la réalisation d’investissements responsables dans le secteur privé, le renforcement du soutien aux échanges commerciaux intra-régionaux, ainsi que l'adoption de stratégies agricoles respectueuses du climat, l’inclusion des jeunes et la fixation d’objectifs en matière d’emploi, et la responsabilité mutuelle vis-à-vis des résultats. 

Cependant, souligne ce communiqué, les dirigeants africains n’ont pas réussi à régler le débat sur l’établissement d’une norme commune de mesure de 10%. En outre, cette déclaration ne règle pas le débat sur l’amélioration de la transparence des budgets. Ce communiqué souligne qu’un défi permanent demeure : celui de rendre des comptes. Car, de par leur nature, les dépenses agricoles relèvent de différents ministères, départements et agences.

Aussi la déclaration n'exprime-t-elle pas explicitement son soutien à la participation des différentes parties prenantes aux processus de développement agricole mis en place par les gouvernements. Elle n’adopte pas non plus de position claire quant à d’autres objectifs tels que faciliter l’accès des petits exploitants agricoles aux marchés, engager des investissements dans les services de recherche et de vulgarisation agricole, mettre fin à l’inégalité des sexes et améliorer les droits fonciers des pauvres. 

 

 

 

Gypsie Oïssa Tambwe