Vie des partis : l’opposition réitère son appel au dialogue

Lundi 15 Décembre 2014 - 19:15

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Au cours d’une conférence de presse qu’il a  animée le 15 décembre à Brazzaville, le collectif des partis de l’opposition congolaise,  signataire de la déclaration du 17 août 2012, a une fois de plus invité  le pouvoir à aller au dialogue.

Abordant pèle-mêle les questions d’actualité, ce groupement de partis a abordé  plusieurs points notamment les  «  atteintes aux droits et libertés démocratiques », « les menaces et autres intimidations », le changement de la constitution du 20 janvier 2002, le  dernier sommet de la Francophonie de Dakar et enfin le dialogue national.

S’agissant par exemple des « atteintes aux droits et libertés démocratiques »,  ces partis ont souligné  que celles-ci  sont matérialisées par les obstructions aux réunions des partis politiques de l’opposition ainsi qu’aux mesures liberticides à l’encontre des médias privés.

Quant aux « menaces et autres mesures d’intimidation », elles se caractérisent selon  ces partis par  la mise en place d’un système de peur et de chantage au moyen des services de sécurité et  de  propagande pour  annihiler tout risque de contestation ou de manifestations. Le cas notamment, a rappelé l'opposition, de la radio forum interdite de diffuser son programme intitulé « Expression directe des citoyens et des associations ».

Abordant la question du  débat sur  le changement de la constitution, le  collectif a  signifié que dans  un  système démocratique et  d’Etat de droit, la constitution est le cadre juridique de référence qui s’impose sans exception à tous les citoyens, ainsi que dispose l’article 50 qui stipule : « tout citoyen a le devoir de se conformer à la constitution, aux lois et règlements de la république ».

Du dernier sommet de la Francophonie, ces partis ont d’abord déploré que l’Afrique n’ait pas été capable de proposer un seul candidat, ce qui lui donne d’ailleurs une mauvaise image. Ils ont  félicité l’élection de Michaëlle Jean comme secrétaire générale de l’OIF et espèrent qu’elle va œuvrer pour la démocratie et l’Etat de droit ainsi que pour la tenue des élections libres et transparentes dans l’espace francophone.

Quant au dialogue national souhaité par toute la classe politique congolaise, ce collectif a une fois de plus rappelé que la convocation de celui-ci est un impératif  pour la société qui aspire à une alternance pacifique. Il s’agit, selon ce collectif, de « construire en toute responsabilité et en toute intelligence, les conditions permissives d’une alternance apaisée et consensuelle en 2016 ».

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba