Vie syndicale : quatre étapes pour relever le point d’indice des fonctionnaires

Samedi 24 Août 2013 - 11:16

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Les centrales des syndicats des travailleurs les plus représentatifs, représentées par Bello Bellard Elault, Daniel Mongo et Jean-Bernard Malouka, ont édifié, le 23 août à Brazzaville,  leur base sur le relèvement de la valeur indiciaire de 200 à 300

La valeur du point indiciaire sera relevée entre janvier 2014 et janvier 2017, selon la restitution du protocole d’accord signé entre le gouvernement et les partenaires sociaux. D’après ce protocole d’accord signé le 12 août entre ces deux parties, ce relèvement s’échelonnera de façon progressive de janvier 2014 au point d’indice 225, janvier 2015 250, janvier 2016 275 et janvier 2017 à l’indice 300. « Les agents de l’État ayant bénéficié par deux fois des mesures sociales sur le relèvement des bas salaires jouiront de l’augmentation progressive de la valeur du point d’indice au prorata annuel. Les agents du corps et établissements publics dont la valeur du point d’indice change en fonction du relèvement dans la fonction publique de l’État ne pourront obtenir la valeur du point d’indice 300 qu’à compter du premier janvier 2017», a insisté le secrétaire général.

Outre ce point d’indice, le protocole d’accord a abordé la question de l’évaluation des accords gouvernement-syndicat portant sur le reversement des agents de la fonction publique dans la nouvelle grille et la prise en charge des modifications des situations administratives. Il y a eu également des discussions sur les mesures d’accompagnement et l’avant-projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions du code du travail ainsi que l’accord 4 qui sera abordé aux prochaines rencontres. La lecture de ce protocole d’accord a suscité la réaction de l’assistance, dont les interventions ont porté sur la retraite automatique, le protocole d’accord irrévocable sans la consultation de la base syndicale, les éclaircissements du processus d’indice à 300 en 2017 et le point d’indice des enseignants.

Pour Jean-Bernard Malouka, la question du point d’indice posé au chef de l’État par les enseignants est légitime mais d’après le contexte on ne pouvait régler leur situation afin d’éviter les grèves à répétition parce que la fonction publique possède dix-huit corps en dehors des magistrats qui bénéficiaient déjà de l’indice 300. La situation a été prise d’une manière globale pour tous les fonctionnaires. Les centrales avaient refusé l’accord conditionnel afin de ne plus revenir à la table des négociation avec le gouvernement en cas d’incapacité de paiement, mais réclamaient un accord irrévocable quelque soit le gouvernement. La  centrale a pu gagner plusieurs points, à savoir l’augmentation de la valeur indiciaire chaque année, l’augmentation de 50% des primes de fonction et des frais de mission en tenant compte des valeurs diplomatiques.

Fortuné Ibara