Violences faites aux femmes : les collégiennes sensibilisées aux grossesses précoces

Lundi 25 Novembre 2019 - 16:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le Forum des éducatrices africaines (Fawe)-Congo a animé, le 25 novembre, à Brazzaville une conférence interactive avec les élèves d'Antonio-Agostinho-Neto, dans le sixième arrondissement Talangaï, sur les menstruations, grossesses précoces et les violences fondées sur le genre.

L’initiative cadre avec la commémoration de la Journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes, célébrée sur le thème « Oranger le monde : la génération égalité s’oppose au viol ». La rencontre a suscité l’engouement de plusieurs collégiennes et leur a permis d’interagir avec les trois exposantes sur l’attraction de la gente féminine, la tolérance, l’accoutrement de la jeune fille, le calcul du cycle menstruel, l’éducation parentale et autres.  

Sur chaque thème abordé, les trois exposantes ont, tour à tour, expliqué en termes clairs les causes, les conséquences, les concepts clefs et la manière d’éviter les grossesses non désirées ainsi que les différentes formes de violences à l’école.

Au terme de la rencontre, le Fawe-Congo a encouragé le Club du collège Antonio-Agostinho-Neto à continuer de recenser les problèmes des filles et à développer entre filles plusieurs thèmes de discussion.   « Nous ne pouvons pas seulement éduquer la fille et omettre les jeunes garçons. Nous nous efforçons à enlever dans la tête des filles l’idée d’infériorité par rapport aux hommes. En plus, nous venons de leur donner les outils nécessaires pour qu’elles évitent le viol qui est parfois lié à leurs comportements », a indiqué Honorine Kaya, coordonnatrice nationale du Fawe-Congo. Elle a, par ailleurs, promis de continuer la sensibilisation au lycée Thomas-Sankara, au collège de la Liberté et  dans les autres écoles de Brazzaville nord.     

Signalons que le Fawe est une organisation non gouvernementale panafricaine fondée en 1992 par cinq femmes ministres de l’Education, dans le but de promouvoir l’éducation des filles et des femmes en Afrique subsaharienne, conformément à l’éducation pour tous. Sont membres de l’organisation les femmes ministres de l’Education les recteurs d’université, les décideurs politiques dans le secteur de l’éducation, les chercheurs, les spécialistes du genre et des droits humains.

Fortuné Ibara

Notification: 

Non