Education: plaidoyer pour l'introduction de l’œuvre de Henri Djombo dans les programmes scolaires

Lundi 3 Juin 2024 - 19:15

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Au vu la pertinence, de la qualité et les thématiques abordées sur les cinquante-neuf communications de sept pays participants au colloque international sur les oeuvres, il ressort que l’œuvre de l’écrivain congolais nécessite d’être insérée dans les programmes éducatifs d’ailleurs et en République du Congo.  

 

 Le colloque international sur « L’œuvre de Henri Djombo et les enjeux des sociétés contemporaines », dont la clôture a eu lieu le 30 mai, à Brazzaville, a permis aux chercheurs tant nationaux qu’internationaux, aux enseignants chercheurs, professeurs, étudiants, écrivains d’échanger et de réfléchir pendant deux jours au cours desquels ils ont eu une bonne connaissance sur l’écrivain et sa créativité littéraire.

Après les travaux, quelques recommandations ont été formulées, à savoir que l’œuvre de Henri Djombo mérite de bénéficier de l’amabilité des pouvoirs publics d’être inscrite dans les programmes d’éducation et de formation en Afrique, en général, et en République du Congo, en particulier. L’Institut national de recherche et d'action pédagiques aura le réel plaisir de s’approprier les actes de colloque pour des fins didactiques et pédagogiques.

Les œuvres romanesques et dramatiques de Henri Djombo telles qu « Vous mourrez dans dix jours « ; « Sur la braise « ; « Le cri de la forêt » ; « Sarah, ma belle cousine » ; « Le mort vivant » ; « Les bruits de couloirs » ; « Lumières des temps perdus » et bien d’autres ont suscité les interventions de plusieurs conférenciers.  Les participants ont suivi cinquante-neuf communications et chaque conférencier a présenté des exposés édifiants sur les différentes thématiques retenues.

Au regard de toutes ces communications, le Pr Evariste Dupont Boboto, clôturant les travaux, s’est dit satisfait, indiquant que la moisson a été bonne. « Nous venons de découvrir, à travers toutes ces communications, les multiples facettes de l’écrivain. En dehors de ces dix romans, des pièces de théâtre, mémoires et des thèses qui sont produites sur son œuvre, les cinquante-neuf communications qui seront traduites dans les actes de ce colloque placeront Henri Djombo dans une autre dimension », a-t-il assuré.

« L’auteur est éclectique et prolifique au point que tous les thèmes, même les plus récents, ont été évoqués, notamment la question de l’écologie, de violence et de pouvoir », a signifié l’une des participantes, venue du Cameroun.

Henri Djombo s’est dit ému. « Je me réjouis du succès de vos travaux et des déclarations qui en résultent. Vous m’avez fait une grande surprise car, vos actes m’encouragent à poursuivre mon travail littéraire. Ce sont les sachants, les grands professeurs de littérature qui ont estimé que mon œuvre était grandiose, significative à la littérature africaine, pourquoi pas universelle. Quelle consécration, quel honore en réalité ? Je vous suis extrêmement reconnaissant », a fait savoir l’écrivain, président de l’Union nationale des écrivains et artistes du Congo. Il a remercié tous les participants ainsi que l’Université Marien-Ngouabi pour l’initiative.

Pour sa part, le Pr Yala Kouandzi, porteur de projet, a salué tous les acteurs ayant œuvré à la concrétisation aussi réussie de ce colloque qui a été une véritable occasion de partager leurs expériences, leurs ressentis, leurs doutes et les perspectives que les uns et les autres espèrent sur l’œuvre de Henri Djombo et les enjeux des sociétés contemporaines. Il a, par ailleurs, remercié l’auteur pour la richesse de sa pensée qu’il lègue à l’humanité.

Quant au Pr Edouard Ngamountsika, président du comité d’organisation, ce colloque international s’inscrira désormais dans les annales historiques du monde. Ces rencontres, a-t-il dit, ont été de moments d’échanges de haute facture entre les chercheurs, enseignants chercheurs d’ici et d’ailleurs. Il a félicité les différents participants qui ont cru en ce projet et n’ont pas hésité de se joindre à eux et les autorités de l’Université Marien-Ngouabi pour leur engagement intellectuel.

« Le cri de la forêt » de Henri Djombo a été présenté par le Théâtre de l’environnement, parlant de la gestion durable des forêts, à la clôture. Ce colloque international a connu la participation de sept pays : le Cameroun, le Gabon, le Tchad, la Mauritanie, la République du démocratique du Congo, la France et la République du Congo.

Rosalie Tsiankolela Bindika

Légendes et crédits photo : 

1- L'’écrivain Henri Djombo prononçant son mot de remerciement / Adiac 2- Le Théâtre de l’environnement sur scène lors du colloque international / Adiac

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