Environnement
La planète se dirige vers une importante pénurie d’eau, selon les chercheurs du World Resources Institute ( WRI). La pénurie c'est quand la demande en eau est supérieure à la quantité disponible.
"La pénurie en eau est la plus grande crise, dont personne ne parle", estime le PDG de WRI, Andrew Steer. Ce qui a de multiples conséquences: insécurité alimentaire, conflits, migrations, instabilité financière, etc. À l’horizon 2030, environ 470 millions de personnes seront en proie à un manque d’eau. Ce qui aura des répercussions sur la santé publique et des troubles sociaux. “Plusieurs pays représentant un quart de la population mondiale sont de plus en plus confrontés à la perspective de manquer d’eau", conclut le rapport. Dix-sept pays connaissent actuellement une situation de “stress hydrique extrêmement grave”. Autrement dit : la demande en eau est ... Lire la suite
Le rapport des experts du Giec sur les liens entre changement climatique et usage des terres a été approuvé le 8 août, par les 195 gouvernements, au terme d'une session à Genève en Suisse.
Le Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'évolution du Climat (Giec) a remis un rapport spécial portant sur le changement climatique et l'utilisation des sols de notre planète. Une version préliminaire du rapport a fait l'objet d'une fuite, et ses premières conclusions ont été divulguées sur internet : les scientifiques du Giec semblent s'accorder sur le fait que réduire les émissions de carbone des voitures, des usines et des centrales électriques ne devrait pas être suffisant. Ils recommandent donc une autre piste : changer nos habitudes alimentaires pour se tourner vers des régimes végétariens ou végétaliens.
Les délégations des 195 pays membres du Giec étaient ... Lire la suite
Alors qu’un rapport de l’ONU alertait il y a quelques semaines sur les chiffres de la faim dans le monde qui repartent à la hausse, le World Ressources Institute (WRI) a lancé en juillet la version finale de son rapport intitulé « Créer un avenir alimentaire durable ».
Ce rapport de plus de cinq cents pages, réalisé en partenariat avec la Banque mondiale, le Programme des Nations unies pour l’environnement et le Pnud, propose des solutions pour nourrir la planète en 2050 sans la détruire. On estime que la population mondiale atteindra près de dix milliards d’habitants d’ici 2050. Ce nouveau rapport phare montre que le système alimentaire mondial doit subir des changements urgents afin de garantir à tous une alimentation suffisante. Pour cela, il faudrait être capable de faire les choses suivantes : - produire 56 % d’aliments en plus par rapport à 2010 ... Lire la suite
La diversification de l’économie devient, au fil des années, une nécessité à laquelle les États africains ne peuvent plus échapper. Et celle-ci passe forcément, en cette époque que nous vivons, par l’application des mesures qui doivent encourager les Africains à s’orienter vers le développement d’une économie verte.
Le concept d’économie verte se caractérise par l’utilisation rationnelle des ressources, un faible taux d’émissions de carbone et l’inclusion sociale. Ces caractéristiques, difficiles à évaluer, représentent un défi pour son développement quoique de réelles opportunités existent sur le continent africain pour l’éclosion d’une réelle économie verte. En Afrique, les activités économiques sont principalement fondées sur l’exploitation des ressources naturelles. Mais avec l’ampleur des problèmes liés au dérèglement ... Lire la suite
La ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, a accordé, le 3 août, un délai de 4 à 6 mois au groupe Africa oil and gaz corporation (AOGC) de se mettre aux normes.
La décision a été prise lors de sa visite du terrain d’exploitation de cette société, à la Pointe indienne, dans le département du Kouilou.
« Ce qui m’amène ici, c’est le constat qui a été fait par des uns et des autres, constat qui relevait bien de la pollution d’un pipe-line qui s’est déversé dans le marécage et pollué de fait la rivière Matali à la Pointe Indienne par la société AOGC. Nous avons des populations, vous-mêmes, vos collaborateurs, nous avons à préserver cet environnement, aussi pour des générations futures », a déclaré de prime abord la ministre de l’Environnement en charge des questions du développement durable et du tourisme.
Arlette ... Lire la suite
La directrice de la division Ecosystème de l’ONU-Environnement, Susan Gardner, a exprimé ce désir au sortir de l’entretien qu’elle a eu avec la ministre du Tourisme et de l’Environnement du Congo, Arlette Soudan-Nonault.
Les deux personnalités ont parlé de l’appui du Fonds vert pour le climat à la préservation des tourbières de la cuvette centrale et du projet/pays (FEM7) relatif à la mise en œuvre du programme à impact régional sur les pays forestiers du Bassin du Congo. Susan Gardner, directrice de la division Ecosystème de l’ONU-Environnement, est venue faire le point avec la ministre sur tous les projets que l’ONU-Environnement porte.
« Susan Gardner est venue s’enquérir avant le sommet Climat qui aura lieu à New York sur les différents projets que le Congo a en partage sous sa coordination. Car c’est elle qui a coordonné au niveau de ... Lire la suite
Qu’est ce que qui se cache derrière le concept de dette écologique ? La dette écologique est un concept qui vise à faire reconnaître la nocivité des modes de production et de consommation fondés sur l’extraction de ressources naturelles et leur échange dans le cadre d’une économie de marché.
On emploie généralement le terme de dette écologique pour désigner la responsabilité incombant aux pays industriels du fait de l’exploitation abusive et dommageable des ressources naturelles d’autres pays, principalement ceux du Sud.
La notion de dette écologique peut donc se résumer selon les trois visions suivantes : - La dette écologique que nous aurions envers les générations futures pour les dégâts environnementaux que nous leur laissons ; - La dette écologique que nous aurions envers la planète, souvent représentée par une date dans l’année à ... Lire la suite
De nombreux pays africains comptent, en ces temps de crise, sur le développement du tourisme pour générer des ressources importantes au budget des États. Or, l’un des pans les plus importants du tourisme dans les pays africains est lié au tourisme de la nature.
Chaque année les parcs naturels accueillent des millions de touristes venus du monde entier pour admirer les animaux sauvages à l’instar du gorille des montagnes au Rwanda, des Okapis en RDC ou des éléphants de la Cuvette ouest au Congo. Mais pour que ces animaux puissent vivre en paix dans leur milieu naturel sans risquer de se faire abattre par des braconniers, il y a un corps de métier qui en a le mérite ; c’est celui de gardes forestiers. Saviez-vous que grâce à la protection efficace de leurs habitats par les gardes forestiers, le nombre de gorilles de montagne a été multiplié par deux ces trente ... Lire la suite
L’Institut national de recherche et d'action pédagogique (Inrap) a répertorié deux cent cinquante écoles pilotes pour la mise en œuvre, au titre de l'année scolaire 2019-2020, du projet classes vertes, c’est-à-dire des micro jardins.
Prélude au lancement du projet, le directeur général de l'Inrap, Augustin Nombo, a effectué une descente à l'école « Vision Sans Frontière », afin de renforcer davantage les capacités des enseignants, animateurs d'alphabétisation et les responsables de ladite structure à : concrétiser l'enseignement des notions de base sur l'alimentation et la nutrition, en utilisant les connaissances scientifiques ainsi que des techniques en vue d'adapter ce contexte à l'environnement des apprenants.
Selon l’Inrap, au Congo la loi n°25-95 du 17 novembre 1995 portant réorganisation du système éducatif stipule à son article deux du titre ... Lire la suite
L'atelier de formation organisé par la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), en collaboration avec le gouvernement du Congo, sera clôturé, le 02 août prochain.
Cet atelier porte sur l’évaluation des besoins post-catastrophes (PDNA) et le cadre de relèvement aux catastrophes (DRF). La présente formation qui a pour objectif fondamental de caractériser les actions à mener et les priorités à définir permettra aux participants de déterminer en cas de catastrophe le niveau de dommages et de pertes pour les principaux secteurs affectés et d’estimer les besoins en vue de mobiliser les ressources techniques et financières nécessaires pour le relèvement.
Le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement au Congo (Pnud), Malèye Diop, a rappelé que les catastrophes naturelles constituent un phénomène global ... Lire la suite