Coopération : cent femmes entrepreneures à l’école du Droit Ohada

Dimanche 2 Novembre 2014 - 12:53

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Il s’agit d’une formation d’envergure organisée du 29 septembre au 2 octobre 2014 à Kinshasa, avec l’appui de la France et le concours des formateurs de l’Association pour l’efficacité du droit et de la justice (AEDJ). Une conférence de presse se tiendra d’ailleurs ce 3 novembre 2014 à l’Institut français de Kinshasa pour réaffirmer l’engagement de la France aux côtés de la RDC dans la mise en œuvre du Droit Ohada.

Pour cette première formation du genre à Kinshasa, les formateurs sont venus de la RDC mais également de Dakar (Sénégal), d’Abidjan (Côte d’Ivoire), d’Aix-Marseille (France) et de Douala (Cameroun). L’Ambassade de France en RDC a parlé d’une initiative visant à promouvoir la femme dans le monde économique où elle joue déjà un rôle majeur sans arriver à accéder facilement au marché de travail. Aussi l’adhésion du pays à l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en RDC (Ohada) permet-elle de faciliter davantage le développement et l’autonomisation des femmes. Mais le grand défi est d’arriver à une large diffusion du Droit Ohada et son appropriation par les acteurs économiques pour mieux lutter contre la corruption et consolider l’État de droit. Comme bilan établi de cet enseignement, l’on a confirmé le franc succès récolté auprès des participantes. En effet, elles ont pu se doter des outils juridiques indispensables pour surmonter les difficultés inhérentes à l’évolution de leurs entreprises. Les grands points développés par les formateurs ont touché, entre autres, la création d’entreprise, la négociation, la rédaction et sécurisation des contrats commerciaux et l’accès aux financements. Il s’agit d’une formation à laquelle ont pris une part active les organismes institutionnels, notamment les régies financières et les tribunaux de commerce. Cela vise à renforcer la confiance entre les opérateurs économiques et l’administration. Pour les prochaines semaines, l'idéal serait-il de continuer à mettre l’accent sur l’appropriation des normes Ohada en multipliant et en étendant les formations sur l'étendue du territoire national.

Laurent Essolomwa