Interview. Mélissa Bendome : « Une cause noble et grande qui nous dépasse »

Lundi 11 Septembre 2017 - 19:33

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La coordinatrice du Feppsac, réseau créé il n’y a pas encore une année, en novembre 2016, réunie en séminaire avec les femmes des médias de onze pays d’Afrique centrale, à Yaoundé du 29 au 31 août, est désormais la coordinatrice d’une jeune plate-forme pleine d’entrain et de perspicacité. Dans cet entretien réalisé à la fin des travaux, elle présente sommairement cette nouvelle structure née dans le cadre de la rencontre qui était dédiée à la « Coopération dynamique en faveur de la paix et de la sécurité entre la CEEAC et les femmes des médias » avec l’appui de l’Unoca et ses objectifs à court terme.

Une vue des participantes au séminaire de YaoundéLe Courrier de Kinshasa : Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs  ?

Mélissa Bendome  : Je suis modestement Mélissa Bendome, coordinatrice du réseau des Femmes éditrices pour la paix et la sécurité en Afrique centrale (Feppsac) et maintenant du vaste réseau des femmes des médias pour la paix et la sécurité en Afrique centrale, créé ce 31 août à l’issue du séminaire. Mais je suis d’abord directrice de publication du magazine en ligne de femmes African ladies magazine qui fait la promotion des femmes africaines leaders.

L.C.K. : Le Feppsac n’a pas encore une année mais semble bien dynamique, et a même déjà donné lieu à un nouveau réseau, comment l’expliquez-vous ?

M. B.  : Je pense que la cause portée à bras le corps par le Feppsac et élargie au nouveau réseau est une cause noble et grande qui nous dépasse. Elle dépasse nos personnes, nos individus, car il est question de la paix, de la sécurité en Afrique centrale et de notre avenir. Voilà pourquoi, en dépit des faibles moyens, nous comptons sur nos énergies, en prenant nos mots, nos plumes, nos stylos pour nous battre avec ce que nous pouvons pour sensibiliser, influencer les choses dans le sens de la paix.

L.C.K. : Quelles sont les attentes à moyen terme des travaux tenus ces trois journées à Yaoundé ?

M. B.  : Dans les attentes à moyen terme, nous devons déjà formaliser ce réseau par les voies juridiques. Et, surtout, procéder au lancement d’un magazine en marge du 17e anniversaire de la résolution 1325, une nouvelle publication qui en fera essentiellement la promotion. Mais aussi nous devons mettre en place un site Internet dédié à la même cause.  

L.C.K. : Pensez-vous que ces trois journées sont suffisantes pour vous lancer sur le terrain et que les choses iront de soi  ?

M. B.  : Nous n’avons jamais pensé que ce sera facile et nous savons que cela ne le sera pas. Néanmoins, nous savons que nous sommes mues par cette grande ambition et qu’avec notre énergie, celle que Dieu nous donne chaque jour, nous pouvons essayer, nous y mettre déjà au moins.

Propos recueillis par

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Une vue des participantes au séminaire de Yaoundé

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