Vie syndicale : la Société des pavés du Congo a désormais un cadre de défense des intérêts des travailleurs

L’assemblée générale élective tenue dans l’enceinte de la Société des pavés du Congo (SPC) a débouché sur la mise en place d’un bureau exécutif, dirigé par Frédéric Ondeyi, en sa qualité de secrétaire général chargé de l’orientation, de la coordination et du contrôle. Il est secondé par Snov Mounda Anguila, secrétaire général adjoint, chargé des conflits du travail. La commission de contrôle et d’évaluation est, quant à elle, présidée par Sencèse Ndinga Ondzé, supplée par Nathalie Irène Elenga Ikombo. Cette organisation intervient après plusieurs mois de tergiversations et de discussions avec la tutelle.

Saluant les adhérents de la CSTC de la SPC pour cette marque de confiance, le secrétaire général élu s’est engagé à œuvrer avec son équipe pour la défense des intérêts des travailleurs sans distinction, avec l’administration générale. Se félicitant de la bonne tenue de cette assemblée, le délégué de la CSTC a demandé à la direction générale de la SPC d’être en permanence à l’écoute. Il a, par ailleurs, rappelé à ses nouveaux adhérents les principes clés du syndicat. « Ne peut figurer dans le bureau qu’un travailleur n’ayant pas en charge les ressources humaines ; le syndicat n’est pas monté contre l’administration ; le syndicat et l’administration sont des partenaires sociaux ; le syndicat n’est pas à la solde de l’administration mais il œuvre plutôt en faveur de la défense des intérêts des travailleurs et de l’outil de travail ; l’unité syndicale est nécessaire pour atteindre les objectifs poursuivis », a-t-il expliqué.

Notons que cette assemblée générale, boudée par une frange de travailleurs qui exigeaient son report, s’est déroulée en présence du délégué de la direction générale de la SPC, Sylvaniste Etsiba.

Pour rappel, la SPC, dont la situation a été examinée au cours de la dernière réunion du Comité national de dialogue social, est l’une des entreprises actuellement en faillite car, les travailleurs accumulent dix-neuf mois d’arriérés de salaires.