1ers Jeux africains : Brazzaville, haut lieu de l’Afrique pendant une semaine

Éclatés en commissions et en sous commissions, plusieurs autres Congolais et experts étrangers ont œuvré pour la réussite des Premiers Jeux africains. Cinquante ans plus tard et à quatre mois de l’ouverture des onzièmes Jeux africains à Brazzaville, le message de son secrétaire général au lendemain des jeux est plus qu’évocateur tout comme la prouesse réussit par les autres membres dudit comité. Peu de capitales africaines peuvent s’enorgueillir d’un passé aussi prestigieux que celui de Brazzaville dont le nom évoque à la fois de grandes figures entrées vivantes dans la légende et des évènements qui ont marqué l’histoire du continent.

 À ses nombreux titres de gloire s’ajoute désormais celui d’avoir osé réunir dans ses murs près de 3000 athlètes et officiels venus du 18 au 25 juillet de tous les horizons de l’Afrique et du monde affirmer leur conviction que le temps était venu pour le sport africain de manifester son dynamisme et sa valeur. Une fois encore, Brazzaville fut ainsi un pôle d’attraction vers lequel convergea, pendant cette semaine, l’attention du monde sportif. elle fut à la hauteur de sa réputation et fit admirer à ses visiteurs, ses palais, ses édifices publics, ses squares et surtout son nouveau stade, parés pour la circonstance des drapeaux et des bannières des pays participants, aux représentants desquels elle offrit une démonstration éclatante de sa légendaire hospitalité.

Nul d’entre ses hôtes n’est près d’oublier la chaleur de l’accueil qui leur fut fait par une population en liesse. Et tous conserveront certes longtemps le souvenir du bal de clôture. Vêtues des couleurs or et noir du pagne des Jeux, ils dansèrent au rythme frénétique de l’orchestre de l’Union des musiciens congolais la « Danse des bouchers ».

Une fois encore Brazzaville témoigna de sa volonté de rester une capitale d’avant-garde en plaçant « ses » Jeux sous le signe de la Révolution et de l’Unité africaine.

« Rien que l’Afrique mais toute l’Afrique » aurait pu dire le secrétaire général de l’OUA qui fut son hôte d’honneur et qui assista, confiant dans ses destinées, à l’essor pris par le sport africain le 18 juillet 1965, sur les rives du Congo, à Brazzaville la verte », a dit Jean Claude Ganga.

Le comité d’organisation des Premiers Jeux africains

Claude Ernest Ndalla a été le président et Jean Claude Ganga, le secrétaire général. Les secrétaires généraux adjoints, Raoul Okoumou et Samuel Malonga; les conseillers techniques, Gérard Dormann et Helmi Tewfik; le  secrétaire administratif, Daniel Filankembo.

Les présidents des différentes commissions ont été : 1- Accueil et hébergement : président Nestor Kolela ; 2- Technique et des terrains : Daniel Ovaga ; 3-Presse : Emile Oboa ; 4- Finances : Emmanuel Ndebéka.  Sous ces commissions, étaient placées des sous commissions. accueil : Marie-Alphonse Makoubili, hébergement : Albert Bakantsi, nourriture : Georges Bely, transports : Oscar Seypenith, cérémonies : André Boulhoud, Service d’ordre : André Kitadi (1).     Réglèments : Roland Lolliot, équipement : Albert Bakantsi,  médicale : Dr Benoit Loembé, sportives : athlétisme : Pascal Mouassiposso, basket : Nicaise Samba, boxe : Simon Goma-Débat, cyclisme : Jean  Lowet, F. Massamba, football : Gilbert Mankoundia, hand ball : H. Bouillot, R. Sollans, Judo : Dominique Mpassi, natation :André Saulnier, Tennis : Remy Pommeraud, volleyball : Saturnin Okabé (2) ; Radio-Télévision : Jean Malonga, Propagande : Clément Massengo, Information :Vincent Massengo (3). Membres commission finances : Jérôme Bondoumbou, Bernard Bouiti, Hilaire Bounsana, Corentin Kouangha, François Macosso, Mathia Mavounia, André Milongo, Lambert Ngalibali.