Affaire Charly Kadima contre Vodacom : l’arrêt de la Cour d’appel se fait attendre

Quoique confiant en la justice congolaise, le mois d’octobre tirant à sa fin, Charly Kadima nous a avoué qu’il ne peut s’empêcher de trouver le temps trop long. En effet, l’arrêt censé intervenir depuis le mois passé à la suite de la dernière audience de l’affaire qui l’oppose à la société de télécommunications Vodacom/ Congo n’est à ce jour toujours pas rendu. L’artiste qui n’a de cesse de réclamer la paternité de la téléréalité Miss Vodacom ne sait plus à qui s’en remettre pour hâter la fin du processus en cours. En proie à de nombreux questionnements de la part de l’homme de la rue au courant de l’évolution de l’affaire. Dès lors, la situation jugée désormais préoccupante ne laisse pas trop le choix à une certaine opinion que de se laisser tenter par toutes sortes de pensées au point d’imaginer qu’une manœuvre soit en marche pour lasser le plaignant. Certains observateurs vont jusqu’à se laisser convaincre qu’il s’entretient une sorte de combine pour tirer les choses en longueur au niveau de la justice pour des fins inavouées.

Pour certains, il y aurait comme de la complaisance au niveau du jugement de cette affaire. Il y a même ceux qui en viennent à se demander si les juges auraient du mal à garder leur indépendance vis-à-vis de ce dossier ce qui serait impensable. Mais à considérer l’état actuel des choses, l’on ne peut empêcher les supputations autour du sujet que des téléspectateurs suivent de près. Du reste, certains observateurs n’ont pu se garder de demander l’avis d’un avocat se demandant si « l’on ne prive pas le droit à la justice à l’artiste congolais, Charly Kadima parce qu’il est sans soutien politique ? ». Mais que viendrait faire ce genre d’appui dans une affaire où tout semble clair et non loin de son dénouement.

Par ailleurs, il est évident que les juges de la Cour d’appel de Kinshasa finiront par dire le droit à propos de cette affaire qui porte sur les droits d’auteur. Du reste, en dépit de l’impatience qu’il a du mal à contenir, Charly Kadima dit demeurer confiant aux instances judiciaires continuant de réclamer ses droits. « Le projet Miss Vodacom est une œuvre littéraire et artistique dont je suis le concepteur », clame-t-il.