Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
AlarmeMercredi 24 Février 2016 - 15:26 Ce cri d’alarme s’adresse à ceux, de plus en plus nombreux, qui lisent chaque matin les journaux comme le notre dans leur forme imprimée ou électronique. Il résulte du constat selon lequel l’explosion des réseaux sociaux sur le web s’accompagne d’une désinformation qui s’accroit au fil des jours et que seuls les professionnels de l’information peuvent combattre. Résumé en quelques mots il peut ainsi s’exprimer : vous qui surfez sur le « net » pour saisir et comprendre ce qui se passe autour de vous ne prenez pas pour argent comptant ce qui circule sous les formes les plus diverses dans ce monde dématérialisé ; vérifiez la réalité des faits auprès de ceux et celles dont le métier consiste à surveiller l’actualité heure par heure, jour après jour. Certes nous ne sommes pas infaillibles et parfaits dans la recherche de l’information qui constitue le cœur de notre métier, mais les règles que nous appliquons dans le traitement de l’actualité garantissent à ceux qui nous lisent que le phantasme, la désinformation, l’illusion ne se substitueront pas à la quête de la vérité dans l’observation du quotidien. S’il nous arrive de commettre des erreurs dans cette surveillance de l’actualité la règle que nous nous imposons est de les reconnaître publiquement par des « mises au point » ou des « droits de réponse » publiés en bonne place dans nos colonnes. Si nous croyons nécessaire d’écrire ce qui précède ici et maintenant c’est parce qu’à l’approche de l’échéance majeure que constitue l’élection présidentielle les « informations » les plus farfelues, mais aussi les plus manipulatrices commencent à circuler sur le web. Le plus souvent accompagnées de photos qui sont sans lien avec les « faits » rapportés, elles visent à créer un climat d’incertitude, voire même de crainte, qui lui-même perturbera le processus engagé pour renouveler nos institutions. Nous en avons eu un exemple précis dans les dernières heures lorsque des rumeurs aussi absurdes qu’infondées ont circulé sur les réseaux sociaux à propos de tensions existantes entre l’Angola et le Congo à propos de l’enclave du Cabinda. Plus que jamais, vous qui suivez avec attention l’actualité de votre pays, de notre pays faites confiance à ceux dont le métier est d’observer. Ils ne nous trahiront pas.
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