Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
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- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
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- Analyse - Xinhua
AntidoteVendredi 28 Décembre 2018 - 12:00 La culture entrepreneuriale fait enfin son chemin au Congo où des jeunes de 18 à 25 ans se disent intéressés par le statut d’indépendant. Ils se sont, d’ailleurs, accordés des titres aguicheurs pour s’automotiver à demeurer « patron » de leur propre existence professionnelle. Derrière cette motivation qui draine chaque jour des candidats à la création d’entreprise, l’écho autour du statut d’entrepreneur qui se révèle comme un antidote à la question du chômage. Au cours de l’année qui s’achève, nous avons été témoins de l’éclosion d’un écosystème d’initiatives elles-mêmes favorisées par l’organisation d’événements autour de l’entrepreneuriat, avec le soutien des pouvoirs publics et d’institutions diverses. Les jeunes sont-ils capables d’entreprendre, même lorsqu’ils sont peu expérimentés et peu qualifiés ? Quels sont les freins qui les empêchent de créer ? Des questions dont les réponses ont alimenté des débats cette année. Ce qui est sûr, la jeunesse témoigne d’un intérêt grandissant pour l’entrepreneuriat. Ambitieuse et pleine d’idées, elle a trouvé l’antidote à la question du chômage au travers des projets novateurs dont certains espèrent de meilleures incubations. Leur expérience montre qu’un accompagnement encourageant l’esprit d’entreprendre au sens large et respectant certains principes éducatifs peut produire des effets intéressants, non seulement sur l’accès des jeunes chômeurs à la création d’entreprise mais aussi et surtout à l’emploi. Les Dépêches du Bassin du Congo Edition:Édition du Samedi (SA) Notification:Non |