Arts martiaux : l’école de karaté Denis-Kieko fête ses 31 ans d’existence

Mardi 9 Décembre 2014 - 20:00

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Créée en 1983, l'école de karaté Denis-Kieko totalise 31 ans dans l'encadrement des jeunes sous la supervision du promoteur Me Denis Kieko et son plus vieux élève, Me Honoré Massamba Diambote.

L’école de karaté Denis Kieko du Collège Boboto et la Maison de France ont célébré, le 6 décembre, en la salle des conférences du Cercle culturel Boboto dans la commune de Gombe à Kinshasa, le 31e anniversaire de l’existence de ladite école de karaté. Faisant d’une pierre deux coups, l’évènement a été suivi de l’épreuve de passage de grades des karatekas, de la ceinture jaune à la ceinture marron, a-t-on précisé. Prenant la parole à ce jour mémorable, le promoteur de l’école de karaté, Me Denis Kieko, ceinture noire 6e dan Shotokan, a indiqué que les clubs de la RDC, particulièrement de Kinshasa, doivent aider la Fédération de karaté du Congo (Fékaco) et leurs ligues provinciales respectives, par leurs contributions annuelles, et aussi par leurs participations régulières aux différentes compétitions et activités organisées par ces instances nationale et provinciales de karaté. En fait, Denis Kieko a regretté la préoccupante situation dans laquelle se retrouve le karaté congolais aujourd’hui. « La plupart des clubs ne sont que des clubs que de nom, vide structurellement, comme il existe de maitres sans club. Cet état de chose doit changer », a déclaré Me Denis Kieko.

Me Denis Kieko a été assisté dans l’organisation de cet évènement par Me Honoré Massamba Diambote, ceinture noire 6e dan Shotokan, sélectionneur des Léopards karaté et président des arbitres. En tant que plus vieil athlète de l’École de karaté Denis Kieko (étant à côté du Me Denis depuis 29 ans), Me Honoré Massamba, a, dans son intervention, remercié le promoteur de cette école de karaté pour son encadrement. « Le secret de rester longtemps à côté de Me Denis, c’est le respect, le courage, l’assiduité et la courtoisie », a-t-il dit.

Honoré Massamba a fait savoir qu’en dépit des difficultés, le karaté en RDC dans l’ensemble arbore depuis peu un bon visage. « Il faut que chacun se mette au travail pour construire l’édifice karaté par la méritocratie et non par des mots et des conflits. C’est le terrain qui compte pour remonter notre discipline chère du grand maître Funakoshi », a souligné Me Honoré Massamba Diambote. Notons que depuis sa création en 1983, l’école de karaté Denis-Kieko a formé plus des dix-sept mille karatekas, et d’autres sont aujourd’hui formateurs fédéraux à Kinshasa et dans d’autres villes du pays.

Martin Enyimo

Légendes et crédits photo : 

Me Denis Kieko enroule la ceinture autour d'un jeune athlète en présence de Me Massamba