Opinion
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Au travail!Samedi 29 Mai 2021 - 17:16 Autant noter que le train est lancé du côté de l’exécutif congolais. Le président de la République lui a notifié, le 26 mai, en Conseil des ministres, des orientations sur ses priorités pour le quinquennat en cours. Chacun des trente-sept membres du gouvernement, ainsi que le premier d’entre eux, aura à cœur de traduire dans les faits ces directives. Et faire en sorte que les conditions de vie des Congolais et le regard qu’ils portent sur la gouvernance publique changent positivement. Est-ce pour ne pas perdre le temps si précieux devant eux qu’une avalanche de notes nommant aux fonctions administratives dans différents cabinets ministériels inonde les réseaux sociaux ces jours-ci ? Par le passé, ce genre de décisions prises dans le cadre du fonctionnement interne de ces départements ne grillait pas la toile comme c’est le cas aujourd’hui. Peut-être faudrait-il apprécier à sa juste valeur la façon dont le développement des outils de communication révolutionne les rapports au sein de la société. En un temps proportionnellement court, comme jamais auparavant, le pouvoir discrétionnaire dévolu aux grands commis de l’Etat a pris l’allure d’un toilettage à grande eau. Cela doit créer une certaine panique dans certains milieux. Au demeurant, les choses étant souvent ce qu’elles sont, il n’est nul drame dans ces arbitrages faits dans l’objectif, on le suppose, de constituer des équipes cohérentes susceptibles d’accompagner les nouveaux challenges de la nouvelle équipe gouvernementale. N’ayant pas encore présenté sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso et son gouvernement ne décomptent peut-être pas encore les 100 premiers jours de leur mandat. Néanmoins, si on devait fixer cette échéance à partir de la première prise de parole du chef du gouvernement lors de la passation de service avec son prédécesseur, le 18 mai, on planterait la borne autour de la date du 25 août prochain. Exactement dix jours après la fête de l’indépendance. Les Congolais pourraient alors évaluer le travail accompli en un peu plus de trois mois et expliquer à ceux qui sont aux manettes qu’ils les rassurent ou au contraire ne les réconfortent pas du tout. En matière de renforcement de la couverture sanitaire, de rééquilibrage des finances publiques, de satisfaction des revendications sociales, de promotion des valeurs morales et de sécurisation des populations contre les violences urbaines galopantes, la baguette magique peut venir de la volonté de se mettre réellement au travail.
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