BAD : Akinwumi Adesina prêt pour rempiler à la tête de l'institution en fin aoûtMercredi 5 Août 2020 - 13:52 Le président de la Banque africaine de développement (BAD) a été lavé des accusations de corruption et de mauvaise gestion. Cette décision lui ouvre la voie pour un second mandat à la tête de l'institution.
Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a été disculpé de toute corruption ou mauvaise gestion par un panel d'experts indépendants. Le panel était dirigé par l'ancienne présidente irlandaise Mary Robinson, avocate et ancien Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme de 1997 à 2002. Elle a considéré que les lanceurs d'alerte n'avaient pas apporté de preuves à leurs accusations. Accusations sans preuves Certains qui se présentaient comme des "employés préoccupés de la BAD" accusaient Akinwumi Adesina d'enrichissement personnel, de favoritisme dans de nombreuses nominations de hauts responsables... Les Etats-Unis, deuxième actionnaire de la BAD après le Nigeria, avaient exigé le lancement d'une enquête indépendante sur ces accusations. Cette situation a déstabilisé l'institution, et particulièrement son président, élu en 2015 et seul candidat à sa succession, prévue fin août 2020. Akinwumi Adesina s'est, dès le début, vigoureusement défendu, rejetant en bloc toutes les accusations et clamant son innocence. Un deuxième mandat pour Adesina ? " La disculpation d'Akinwumi Adesina de toutes les allégations contre lui confirme son intégrité à la tête de la BAD. Le Nigeria le soutient pour un second mandat'', a déclaré le président Muhammadu Buhari. Ces accusations ont terni l'image du flamboyant président de la BAD, dont la réélection semblait assurée au début de l'année, avec le soutien de l'Union africaine et après une augmentation de capital géante de 115 milliards de dollars en octobre 2019. On compte sur sa pugnacité pour oublier ce côté triste de son premier mandat. Créée en 1964, la BAD est devenue l'une des cinq principales banques multilatérales de développement dans le monde. Elle compte 80 pays actionnaires (54 pays africains et 26 non-africains, d'Europe, d'Amérique et d'Asie). Noël Ndong Notification:Non |