Opinion

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Bilan 4

Mardi 31 Décembre 2013 - 4:01

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De tout ce qui précède ressort, en guise de conclusion, le constat suivant : 2013 a dans l’ensemble été une bonne année pour le Congo, mais elle a confirmé que dans trois domaines au moins rien ne serait plus dangereux que de fermer les yeux, ou de ne les ouvrir qu’à moitié sur la réalité.

Premier domaine : le progrès social, c’est-à-dire l’amélioration de vie de nos concitoyens. Même si cela ne se voit pas, les attentes de la population grandissent en ce qui concerne la santé, la protection sociale, l’amélioration de l’environnement, la formation des hommes, l’emploi, l’accès aux nouvelles technologies, les transports urbains, bref tout ce qui rendra la vie des familles plus sûre et plus confortable. Si l’on n’y prend garde, le « printemps africain » succèdera vite au « printemps arabe » avec tous les risques que cela comporte.

Deuxième domaine : la sécurité intérieure. Alors que le Congo est redevenu l’un des pays les plus sûrs du continent africain, les accidents et incidents qui ont marqué les années 2012 et 2013 (explosion de Mpila, affaire Ntsourou) ont montré qu’il subsistait des failles dangereuses dans l’appareil d’État. Même s’ils n’ont à aucun moment menacé la paix intérieure du Congo, ces errements ont frappé l’opinion publique et réveillé les peurs que les quinze dernières années avaient fait disparaître. Elles méritent de ce fait une attention particulière.

Troisième domaine : la stabilisation de l’Afrique centrale. Les crises qui frappent nos sœurs la République démocratique du Congo et la République de Centrafrique ont eu et continueront d’avoir sur notre propre territoire des conséquences suffisamment graves pour que le Congo pèse de tout son poids dans le sens de l’intégration régionale. Chez nous comme ailleurs, c’est, en effet, de ce processus de mise en commun des ressources et des moyens nationaux que naîtra le développement de cette partie de l’Afrique.

Reçu au Vatican il y a quelques semaines, le président Denis Sassou-N’Guesso a plaidé avec force la cause de la paix dans le Bassin du Congo. Il a été entendu puisque le pape François a lancé le 24 décembre un vibrant appel en faveur de cette partie du continent. Souhaitons, et ce sera le mot de la fin, que ce message de paix soit enfin perçu par le monde entier. Il y va de notre destin !

Les Dépêches de Brazzaville

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