Braves femmes !Samedi 18 Avril 2015 - 10:37 Dans ce numéro, notre attention est focalisée à six femmes artistes de la scène musicale congolaise. Talentueuses et déterminées, elles se frayent un chemin dans le un paysage artistique largement dominé par les hommes. Et bon gré, mal gré, elles tiennent la route. Parmi elles, Oupta, est sans conteste la figure de proue de cette génération. Comme toutes les autres, sa voix est portée par des textes tirés de la réalité quotidienne. Et son passage au groupe Lang’I, l’a fait gagner en maturité. Désormais, évoluant de ses propres ailes, nous espérons enfin une belle carrière à cette diva. Qu’on se le dise, à elle seule, Oupta détient un fort potentiel vocal capable de l’imposer comme une voix majeur de la sous-région. Que lui manque-t-il ? Les experts de l’industrie musicale africaine devraient répondre à cette interrogation. A ce sujet des producteurs de la trompe de José Da Silva, l’homme qui révélé Césaria Evora, doivent parachever l’œuvre. Nous suivons… Les cinq autres jeunes femmes que nous présentons ici peuvent être à moyen et long terme de véritables ambassadrices du Congo et de la musique africaine dans le monde. Elles ont le potentiel nécessaire. Ce qui manque c’est la petite main magique qui fasse éclore leur art l’échelle internationale. Au Cap-Vert, le Krio Jazz Festival dont il est également question ici est dirigé par José Da Silva dont nous reconnaissant en lui l’avant-gardiste, la foi en l’art et aux artistes. A travers son festival, le « petit pays », si bien célébré en son temps par Césaria Evora, se révèle à nous à travers sa passion pour la musique. Laissez- vous entrainez dans cette lecture découverte aux airs de carte postale qui vaut le détour ! Bonne lecture Les Dépêches de Brazzaville |