Campagne électorale au poste de directeur général de l’Unesco : présentation du rapport d'étapes au chef de l’ÉtatJeudi 7 Août 2025 - 15:56 À la tête d’une forte délégation ministérielle, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a été reçu en audience par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Au menu, le bilan d’étapes de la campagne menée au profit du candidat congolais, Firmin Édouard Matoko, au poste de directeur général de l’Unesco.
Le sujet a été longuement évoqué mercredi 6 août 2025 par le président de la République, avec les membres du gouvernement conduits par le Premier ministre qui a déclaré que Firmin Édouard Matoko, ce haut cadre maison de l'Unesco, est le candidat idéal capable de relever les défis actuels qui se posent à l'organisation dans un contexte difficile. « Nous sommes venus présenter le rapport d'étapes au président de la République », a indiqué le chef du gouvernement, rappelant au passage que la décision de présenter et de soutenir une candidature à l'Unesco avait été prise en conseil des ministres. Et de relever que la République du Congo a le bonheur de disposer justement de cette ressource : « Nous avons là un compatriote qui est un haut cadre, qui a fait toute sa carrière à l'Unesco, qui a une grande expérience dans les domaines relevant de cette institution, qui a travaillé dans plusieurs pays, plusieurs continents, qui est une ressource humaine sûre pour relever les défis auxquels pourrait être confronté l'Unesco. Par conséquent, le gouvernement, sous la très haute autorité du président de la République, avait pris l'option d'appuyer cette candidature et de faire en sorte que l'ensemble des forces vives se mettent autour de ce candidat pour aller jusqu'au bout et espérer remporter cette élection, qui aura lieu en octobre, en faveur de notre compatriote ». C’est donc sur instruction du président de la République qu’une équipe a été mise en place. Celle-ci a parcouru les capitales africaines, asiatiques, américaines, occidentales, a rencontré des chefs d'État ainsi que des chefs de gouvernement. À propos de l’une des trois candidatures, qualifiée d'être une candidature africaine et donnant ainsi l'impression que celle de la République du Congo était de trop, ou venait pour brouiller les pistes, ou remettre en cause la dynamique unitaire au sein du continent : « il n'en est aucunement le cas », a précisé Anatole Collinet Makosso, expliquant que la République du Congo est un pays respectueux des principes et des procédures, des règles, des organisations et, bien entendu, des organisations internationales. Par rapport au chronogramme de dépôt des candidatures et de la campagne qui s’en suit, la réglementation de l’Unesco exigeait le dépôt des candidatures entre janvier et mars 2025 pour une élection qui aura lieu en octobre : « L'Unesco a accueilli la candidature de notre candidat dans les temps ! ». La période de campagne étant ouverte, ce n'est qu'à partir de ce moment que le candidat de la République du Congo a commencé à rencontrer les États votants pour promouvoir sa candidature et espérer obtenir le soutien de ces pays. Donc, il n'a pas été question d'une candidature qui serait venue en retard, qui serait venue de trop, comme on l’a entendu dire ici et là. En respect de cette réglementation, le Premier ministre a dit qu’il n'y avait aucune raison, pour aucun candidat, de se précipiter à parcourir les capitales au point de vouloir se présenter comme ayant été un candidat unique alors que la campagne des candidatures n'était même pas encore ouverte ! « Notre candidat a présenté sa candidature dans les temps ; et puis, l'élection se déroule, non pas au sein de l'Union africaine, mais se tient à l'Unesco et non ailleurs », a dit le Premier ministre. Selon lui, c'était la première chose à bien remettre en lumière et que cette mission a permis de corriger. En deuxième chose importante, il a parallèlement été nécessaire, au travers de cette campagne, de parvenir à casser auprès de nos interlocuteurs et aux yeux de l’opinion le raisonnement qui régnait selon lequel le candidat n'était pas soutenu par son pays. Et pour ce faire, la mobilisation gouvernementale a été totale et le demeure. Marie Alfred Ngoma Légendes et crédits photo :Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, à la sortie de l'audience accordée par le chef de l'Etat, Denis Sassou N'Guesso - 06 août 2025 Notification:Non |