Cinéma : le festival Tazama confirme sa lutte contre le cancer.

Mercredi 7 Janvier 2015 - 18:09

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

De quoi avons-nous peur ? d’Annette Kouamba Matondo et Derrière les portes fermées de Mohamed Ahed Bensouda ont été projetés à l’ouverture de la 2e édition du festival du film des femmes africaines Tazama. Au cours d’une cérémonie riche en couleurs et pleine d’émotion nombreux officiels et cinéphiles ont pris d’assaut la salle Savorgnan de Brazza de l’Institut français du Congo pour venir célébrer le 7e art.

Tapis rouge déroulé, camera et photographes braqués sur les invités c’est dans cette atmosphère féerique que Brazzaville a accueilli une quinzaine de cinéastes de l’Afrique et de sa diaspora.

« Vos films sont les réalités profondes de nos sociétés africaines, je réitère ma confiance à toute l’équipe de Tazama pour avoir tenu promesse de réaliser cette deuxième édition. Nous tenons le cap et luttons pour que l’écriture d’une nouvelle page du cinéma africain au féminin se trace. Il s’agit d’une noble mission de promotion culturelle qui aidera à définir les relations culturelles entre nos pays », a  signifié Claudia Sassou Nguesso, marraine de l’évènement.

Claudia Haidara Yoka initiatrice de ce festival a renchéri que ce festival  symbolise son amour pour le 7e  art, mais aussi son ambition  de soutenir cette cause noble qui est la lutte contre le cancer notamment en Afrique. « Ce festival qui réuni depuis 2014 cinéphiles et cinéastes vise à contribuer modestement à la vulgarisation de l’information et de la prévention du cancer dans le pays ou se tient l’édition », s'est-elle justifiée.

Une fiction et un documentaire projeté

Ces retrouvailles culturelles ont été aussi marquées par des projections vidéos en présence de leurs auteurs. En effet, c'est De quoi avons-nous peur?  qui  a ouvert le bal dans la catégorie du film court, une oeuvre de l'un des jeunes talents du cinéma congolais, Annette Kouamba Matondo qui a su attirer l'attention du public.

Derrière les portes fermées du Marocain Mohamed Ahed Bensouda a été projeté pour la première fois en Afrique  en présence de son réalisateur et de deux acteurs grâce au festival Tazama. Un film plein de rebondissement qui n’a pas laissé aussi  les spectateurs indifférents. Il parle de l’histoire de Samira une belle et élégante femme qui vit en parfaite harmonie avec son mari banquier, lorsque leur vie va être bouleversée par l’arrivée d’un nouveau directeur dans son entreprise. Ce dernier va commencer à la harceler conduisant ainsi sa vie à la dérive.

« Nous avons voulu à travers ce film offrir aux spectateurs ce regard des homme sur les femmes qui souvent fait allusion aux corps de ces dernières. Ce film a suscité plusieurs réactions au Maroc et après sa sortie un pojet de loi a propos du harcèlement a été déposé sur la table du gouvernement »,  a expliqué le réalisateur Mohamed Ahed Bensouda.

Une collecte de fonds pour la lutte contre le cancer.

Afin de poursuivre l’action de la première édition qui avait permis de récolter des fonds qui ont contribués à l’éxécution du plan d’action de la fondation Calissa Ikama contre le cancer, a cette deuxième édition il est prévu, le 12 janvier à la soirée de clôture une seconde collecte. Ces fonds vont contribuer  à la vulgarisation des moyens de prévention et d’information sur le cancer, mais aussi aider à l'acquision des équipements pour l’Unité de cancérologie du CHU de Brazzaville.

Hermione Désirée Ngoma

Légendes et crédits photo : 

1- Artistes arrivés au festival 2- Public à la soirée du Festival