Comité national paralympique: les responsables s'engagent à mieux gérer le para-sport

« Ce riche atelier nous a permis de découvrir un certain nombre de choses dont nous n’avions pas connaissance par le passé. (…) Nous avons désormais une nouvelle vision pour la vulgarisation et le développement du para-sport dans notre pays. Avec ces nouvelles connaissances, nous allons nous atteler à mieux gérer la situation des sportifs handicapés », a déclaré le président du Comité national paralympique congolais (CNPC), Simon Ibovi, au sortir des travaux de la formation animée par deux experts internationaux : Dominique Bizimana du Rwanda et Etienne Songa du Cameroun.

Les enseignements ont porté sur plusieurs aspects de la gestion d’un comité paralympique et même des sportifs handicapés. Le développement de l’athlète et sa mise en condition, l’organisation des Jeux paralympiques, les moyens d’obtention des financements des activités paralympiques, les apprenants ont passé en revue toutes ces notions. Des résumés interactifs avec des experts ont ponctué ces séances de travail. Une séance d’entrainement à l’endroit des athlètes congolais handicapés a également été organisée.

À la clôture de la formation, l’expert camerounais, Etienne Songa, s’est dit satisfait d’avoir accompli une mission allant dans le sens du développement du para-sport qui rassemble les sportifs handicapés. « Nous avons fait ce qu’il faut pour permettre à nos amis du Congo de poursuivre leur travail sur le terrain. Le souhait est de voir que ce genre de formations se multiplient pour le bonheur des sportifs handicapés », a-t-il souhaité

De même, dans le mot du séminariste, Dieudonné Monampassi, a par ailleurs remercié la Fédération internationale paralympique qui a financé cette formation, avec le soutien de la Fondation Agitos. Simon Ibovi a quant à lui promis tout mettre en oeuvre afin de garantir une société sportive congolaise de plus en plus équitable, avec un regard particulier sur les sportifs handicapés. Il compte pour cela sur le soutien du ministère des Sports et de l’éducation physique et celui des Affaires sociales qui sont toujours à leur chevet. D’autres partenaires capables de faire avancer la cause du sportif handicapé au Congo sont les bienvenus, a-t-il conclu.