Commémoration : l’Asac célèbre ses 20 ans d’existence sous le signe des recherches scientifiquesMercredi 14 Février 2024 - 17:16 L’Académie des sciences et des arts du Congo (Asac) a célébré en différé ses deux décennies d’existence à son site de Poto-Poto 2 par une cérémonie de remise des diplômes aux étudiants formés dans l’environnement, le génie civil, la gestion et le monde des arts pendant trois ans sanctionnés par la licence et quatre ans par la maîtrise. L’Abab, fondée en février 2003 par le Dr Maurice Itous Ibara, a une histoire intimement liée à celle de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa (ABA), en République démocratique du Congo (RDC). La première rentrée académique de l’Abab, le 19 mai 2003, fut honorée d’une équipe de professeurs d’enseignement supérieur venus de l’ABA. Ce sont eux qui ont élaboré les premiers emplois du temps et renforcé les programmes d’enseignement, sous la bienveillance du directeur général, Maurice Itous Ibara. En août de la même année, les techniciens-maison sont revenus au pays, après leurs brillantes études en art à Kinshasa, pour renforcer l’équipe administrative et pédagogique de l’Abab. Il s’agit, entre autres, de Gaspard Banzakassa, Marcel Ntsatou, Jérôme Mbongo, Célestin Nganongo et Sébastien Oyoua, a indiqué le directeur général adjoint de l’Asac, Vincent Kalemba Mansanga, dans son bref aperçu historique de cette institution. Il a expliqué par la suite pourquoi il y a eu changement d’appellation, de l’Abab à l’Asac. Pour lui, ce changement est lié au thème même de cet événement, à savoir « L’école, une entreprise de transformation pour le développement durable en Afrique ». En effet, le Dr Maurice Itous Ibara, visionnaire, a pensé introduire une dimension scientifique dans le substrat existentiel de l’Abab qui fut débaptisée en 2016 Asac. Ce changement n’est donc ni un fait de hasard, ni un acte dénué de signification. C’est la suite logique des recherches et d’un certain nombre de découvertes scientifiques réalisées par le Dr Maurice Itous Ibara et son équipe. A titre illustratif, il a cité la biologie magnétique, la physique et la chimie à magnons, le pétrole à magnons, etc. Tout cela, dans l’optique de l’appropriation et la transformation des ressources naturelles dont regorge l’Afrique, en vue de son décollage économique. A ce jour, des publications et d’autres recherches, notamment celles liées au changement climatique, sont en cours. Voilà pourquoi il lui a été attribué le titre de digne fils d’Afrique, a-t-il ajouté. Deux décennies au service des institutions étatiques privées du pays Vincent Kalemba Mansanga a fait savoir que courant son parcours en deux décennies, l’Asac a conclu des accords de partenariat avec plusieurs institutions tant au niveau local qu’à l’étranger. Au niveau national, elle a conclu des accords avec la police nationale congolaise pour la formation des premiers éléments de la fanfare ; le ministère de l’Enseignement technique et professionnel à travers la direction générale de la Formation qualifiante et de l’Emploi, et la direction de l’orientation, des bourses et des aides scolaires ; le Bureau d’études du bâtiment et des travaux publics, et naturellement le ministère de l’Enseignement supérieure. Au plan international avec l’ABA en RDC, l’Institut des hautes études en Tunisie et l’Université libre internationale à Bruxelles en Belgique… Sur le plan de la conformité administrative, de 2003, année de sa création, jusqu’en 2012, la reconnaissance de ses diplômes était assurée par des commissions interministérielles qui statuaient sur l’homologation des équivalences des diplômes, certificats et attestations, sous la tutelle du ministère de la Fonction publique. C’est à partir de 2012 que le ministère de l’Enseignement supérieur a pris en main la gestion des établissements privés, et l’Abab obtint ses agréments de création, d’ouverture et l’agrément provisoire. Depuis le 21 avril 2021, après beaucoup d’efforts et de sacrifices, l’Asac obtint son agrément définitif, délivré par le ministère de l’Enseignement supérieur. Vincent Kalemba Mansanga a profité de l’occasion pour saluer toutes ces personnes qui ont apporté leurs contributions substantielles à la réalisation de ce projet, notamment les Prs Léon Voumbo Matoumona, Dieudonné Ampini, Edouard Ngamoutsika, Julien Eyelangoli et bien d’autres encore. Pour le promoteur de l’Asac, le Dr Maurice Itous Ibara, former pendant vingt ans, payer les salaires, maintenir le personnel, ce n’est pas rien. Beaucoup d’entreprises ont fermé mais l’Asac est toujours opérationnelle et remet les diplômes aux étudiants dans un bâtiment de cinq niveaux construit avec des moyens propres. En vingt ans, ils se retrouvent avec deux sites qui sont leurs propriétés, dont l’un à Talangaï et l’autre à Poto-Poto 2. « Au moment où nous célébrons les vingt ans d’existence, le message est celui d’encourager les uns et les autres à aller à la recherche, parce que nous ne pouvons pas aller à l’émergence sans la science et nous avons démontré nos preuves dans la science. Nous sommes en train de fabriquer et d’inventer. Nous avons beaucoup d’inventions et il est question que nous fassions plus, parce qu’aujourd’hui l’Asac est le leader mondial parmi les grandes écoles qui permettent le règlement climatique à température 00°Celsius. Nous avons ce chalenge, ce projet que personne ne maîtrise au monde mais nous le maîtrisons », a déclaré le Dr Maurice Itous Ibara, promoteur de l’Asac. Bruno Zéphirin Okokana Légendes et crédits photo :1-Les membres du jury/ DR
2-Le promoteur de l’Asac, le Dr Maurice Itous Ibara/ DR
3-Les étudiants récipiendaires/ DR
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