Culture congolaise: avril, un mois artistiquement fécondVendredi 21 Avril 2023 - 12:27 L’agenda culturel congolais est riche en avril. Plusieurs événements ont lieu à Brazzaville, notamment des spectacles, rencontres, formations, musique, théâtre. Une preuve de la créativité artistique abondante des talents congolais. Avril n’est pas caractérisé au Congo que par le fameux poisson d’Avril; une plaisanterie inventée par Pierre Michault au XVe siècle, mais surtout par l’abondance de la production artistique. La tenue des événements culturels tant populaires qu’ecclésiastiques comme la deuxième édition du festival Slamouv; le Festival international de poésie urbaine, du 20 au 22 avril, à l’Institut français du Congo avec pour thème « Casser les codes »; le concert live avec le légendaire Zao Cazimir, le 29 avril, après sa convalescence; la soirée des adorateurs de la JPC Armée de l’Eternel avec la participation des artistes gospel Robrique Obanda de la célèbre chanson « Lékou mitéma», Armel Enzanza, Apphia Massowy, Christophe Kabimbi et le chœur de paix, Jean Kingani et le chœur d’espoir; Zaba festival, du 29 au 30 avril, qui vise à faire la promotion de la culture traditionnelle congolaise avec comme thème « La création artistique est en plein essor. Mariusca, Black Panther, Mwasi moyindo, Lebon Zed, Fann Attiki, Fanie Fayar sont une nouvelle génération d’artistes qui assurent la vitalité de l’art du Congo à travers leurs initiatives pour le rayonnment » dit Wences Mouadzibi, journaliste culturel. Une nouvelle génération des artistes congolais pétris de talents, avec une créativité artistique exceptionnelle, animés par le désir de faire vivre la culture congolaise dans le cinéma, la peinture, la musique, la littérature, la photographie. : « Pour le mois d’avril qui paraît plus fécond, pour moi ce n’est pas étonnant car les artistes ont la rage d’extérioriser le génie créateur enfoui en eux. Ainsi, ils créent des conditions pour leurs expressions artistiques car ils ne sont pas stériles », a indiqué Arcel Diamana, promoteur du média "La congolaise 242". L’absence des salles de spectacle professionnelles constituent un handicap majeur pour les artistes congolais. L’Institut français du Congo et le Centre culturel Zola sont devenus les seuls temples de la culture congolaise. Le Centre de Formation et de recherche des arts dramatiques se trouvant dans un état de délabrement total. Sarah Monguia Légendes et crédits photo :L' affiche des différents événements d'avril / DR Notification:Non |