Découverte: l’artiste-comédien ivoirien Michel Bohiri impressionné par la galerie « Bassin du Congo »

LDB : Michel Bohiri, pourrait-on avoir une idée sur le mobile de votre séjour à Brazzaville?

MB : Je suis arrivé à Pointe-Noire depuis le 18 août, pour le tournage d’un nouveau film. Nous sommes arrivés ce jour à Brazzaville, pour justement finaliser le tournage. On est presqu' à la fin du tournage comme on devait terminer dans des décors qui se situent à Brazza, c’est pourquoi je suis là. S’il plait à Dieu, le 4 septembre prochain nous allons retourner à Abidjan.

Pour l’instant, le séjour se passe bien, puisque j’ai retrouvé une belle ambiance. Je suis content de retrouver mes vieux amis notamment le grand artiste peintre congolais, Henri Pella-Yombo. C’est surtout grâce à lui que j’ai découvert le Congo. En tout cas, quand je viens ici, je ne me sens pas dépaysé.

LDB : Les admirateurs ne retrouvent plus sur le marché de nouvelles saisons de « Ma famille », la série est-elle bouclée ?

MB : Je pense que la réflexion continue autour d’une éventuelle suite de séries. J’ai souhaité qu’on suspende la production en raison des difficultés techniques que nous rencontrons en ce moment. De toute façon, la productrice nous a rassurés, depuis un certain temps, que la reprise va bientôt être effective. Donc, j’appelle nos admirateurs à un plus de patience d’ailleurs eux-aussi nous manquent beaucoup. La reprise va se faire.

LDB : Qu’avez  vous retenu de la  visite guidée que vous venez d' effectuer  à la galerie Bassin du Congo?

MB : Du point de vue culturel, le musée « Bassin du Congo » est très riche. J’ai visité la galerie Bassin du Congo, c’est à la fois impressionnant et émouvant. Parce que pendant la visite, j’ai vu les œuvres d’un peintre qui n’est plus de ce monde. Cela m’a impressionné. Des générations en générations vont venir découvrir tout ce qu’ils ont laissé. Il faut bien les préserver. On peut imiter ces œuvres, mais on ne pourra pas reproduire textuellement ce qu’ils ont fait.

 La première fois que j’ai vu les tambours de Brazza, j’ai été émerveillé. Quand on voit tout ça, on a envie de connaître ce peuple.

LDB : Vous avez un message à lancer à l’endroit de nos lecteurs ?

MB : Je souhaite la paix au Congo. Pour quelqu’un qui a connu les âpres de la turbulence dans son pays, et qui a dû se déplacer malgré lui pour éviter certaines choses, je ne peux que souhaiter de la paix. Il faut que la raison habite le peuple congolais.