Fespam : les festivaliers découvrent la ville de Kinshasa.Mardi 21 Juillet 2015 - 17:35 Pour célébrer la rumba, genre musical commun à Brazzaville et Kinshasa, et qui sera inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, le comité d’organisation du Fespam a organisé le 19 Juillet une excursion à Kinshasa qui a permis aux festivaliers de découvrir et visiter les sites emblématiques de la capitale de la République Démocratique du Congo (Rdc). L'excursion s'est déroulée sous la conduite du ministre de la Culture et des arts Jean Claude Gakosso qui avait a ses côtés Yamina Benguigui et Manu Dibango respectivement marraine et parrain de l’édition. Le premier site visité par les festivaliers était le Jardin des premiers situé dans la commune de la Gombe avec une vue splendide sur Brazzaville. Ce parc est composé des bustes des différents Premiers ministres de la République démocratique du Congo, allant de la période post coloniale à nos jours. « Je salue cette initiative d’exhumer la mémoire des anciens premiers ministres. Au Congo Brazzaville nous avons fait la même chose avec le programme d’érection des monuments pour exhumer la mémoire des anciens qui ont marqué la vie congolaise. Ici le gouvernement a eu la même initiative et c’est une bonne chose parce que nous devons d’abord célébrer notre histoire. En visitant ce jardin j’ai vu que vous avez été honnête avec l’histoire et cela a commencé avec les colons et les ministres qui leur ont succédé », a déclaré Jean Claude Gakosso. La visite s’est poursuivie dans la salle des musées d’art de l’échangeur de Limete ou les festivaliers ont suivi la projection de l’exposition Nil et Congo organisée par la Rdc et la République d’Egypte. Baudouin Banza Mukalay Nsungu ministre de la Culture et des arts de la Rdc estime que le Fespam concerne aussi Kinshasa. Cette excursion à Kinshasa implique le peuple local pour qu’il sache que cela le concerne. Il a appelé le congolais des deux rives à soutenir ce festival qui promeut la musique une richesse pour les deux Congo. Manu Dibango a vécu à Brazzaville et Kinshasa pendant les années 60. Cette visite a été pour lui une manière de replonger dans le passé de ces deux villes « j’ai vécu une histoire extraordinaire j’étais à Kinshasa six mois après l’assassinat de Lumumba .A époque et d’ailleurs il y y avait un morceau twist à Leo où je chantais de Limété à Kalina qui est devenu la Gombé. C’était un twist que tout le monde chantait dans les années 60. Avec Kabassele et l’africain Jazz, Rochereau on a creusé des sillons pour ce qui se passe maintenant ». A conclu le parrain de l’édition. Hermione Désirée Ngoma Légendes et crédits photo :1- Les festivaliers devant la statue de Lumumba
2- les festivaliers au jardin des premiers Notification:Non |