Finance : Africa50, la nouvelle plateforme d’investissement dans les infrastructures

Les pays fondateurs sont le Bénin, le Cameroun, la RD Congo, Djibouti, l’Egypte, le Gabon, le Ghana, la Côte d’Ivoire, Madagascar, le Malawi, le Mali,    la Mauritanie, le Maroc, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone, le Soudan, la Gambie et le Togo.

Il est prévu que les prochaines levées de fonds seront ouvertes aux pays africains qui n’ont pas encore contribué, et aux investisseurs non-souverains du continent africain et hors du continent. Le deuxième closing est prévu avant la fin de  cette année.

Le président sortant de la Banque, Donald Kaberuka et président des conseils d’administration d’Africa50, a déclaré : « la forte présence des Etats africains et leurs engagements financiers témoignent d’une vision commune de trouver de nouveaux moyens d’accélérer la construction d’infrastructures. Africa50 est une nouvelle étape pour le financement et le développement des infrastructures en Afrique ».

Sa raison d’être est de mobiliser l’épargne à long terme au sein et en dehors de l’Afrique pour le financement de projets d’infrastructures commercialement viables à travers l’Afrique. Grâce à une approche intégrée, Africa50 investira dans des projets d’infrastructures africains sur l’ensemble de la chaîne de valeur du financement de projets s’appuyant sur ses deux structures, que sont la société de financement de projets, et la société de développement de projets.

Les participants pensent que la très forte expression d’engagement de la part des pays africains est une première étape indispensable pour attirer des investissements institutionnels, y compris des fonds souverains, des fonds de pensions et des sociétés d’assurance ainsi que d’autres sources de financement à long terme issues de toute la planète. A moyen terme, la capitalisation d’ Africa50 devrait atteindre 3 milliards de dollars, d’après la BAD

Un accord de siège a été signé avec le Maroc, conférant  à Africa50 privilèges et immunités similaires à ceux disposés par la BAD. Les conseils d’administration ont lancé le recrutement du directeur général d’Africa50 selon un processus concurrentiel international.