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FinancesLundi 5 Juillet 2021 - 18:24 Alors que la mission du Fonds monétaire international s’entretient, à Brazzaville, avec les principaux responsables de la gouvernance publique du Congo qu’il nous soit permis de souligner ici le fait que la remise en ordre des finances de l’Etat figure bien en tête des priorités du gouvernement que dirige le Premier ministre Anatole Collinet Makosso. Et que, par conséquent, les conditions sont réunies pour qu’un accord de long terme soit enfin signé entre notre pays et la puissante institution dont le rôle est de veiller à la bonne gestion des finances mondiales sur les cinq continents.
Dans le temps où les cours de l’« or noir », première source de revenus de notre pays, se stabilisent à un haut niveau et, de ce fait, permettent à nos gouvernants tout à la fois de réduire fortement la dette publique et de poursuivre les grands travaux dont dépend la croissance de notre économie, la mise en place d’un appui concret de la communauté internationale ne peut avoir que des effets très positifs. Certes elle ne permettra pas de résoudre instantanément tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés mais elle créera un climat favorable dans le milieu des affaires qui, lui-même, contribuera de façon déterminante à la relance de notre économie.
Ce que doit prendre en compte la mission du FMI c’est également le fait que le Congo, notre Congo, joue un rôle important, pour ne pas dire essentiel, dans l’émergence du Bassin du Congo mais aussi dans la lutte contre le dérèglement climatique ainsi que dans la prévention ou la gestion des crises qui menacent la stabilité de l’Afrique centrale. Située au cœur de cette immense et potentiellement très riche zone géographique, Brazzaville s’investit fortement dans la mise en place d’une communauté humaine qui sera, demain, l’une des plus dynamiques du continent africain. Un engagement qui mérite d’être pris en compte par les institutions internationales car il a un coût bien réel.
Ne pas s’en tenir aux seules données économiques et financières de l’équation que la communauté mondiale nous aide à résoudre est, à nos yeux en tout cas, un principe de bon sens que le FMI et toutes les instances de la gouvernance mondiale doivent prendre aujourd’hui en considération.
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