Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
ForêtSamedi 30 Septembre 2023 - 19:45 Ville hospitalière, et habituée des rendez-vous de haut niveau, Brazzaville se prépare à accueillir, courant la deuxième quinzaine du mois, le sommet des trois bassins tropicaux du monde (Amazonie, Bornéo Mékong, Congo) pour débattre des enjeux de l’environnement. Il faut souligner que la question de la préservation des écosystèmes forestiers préoccupe les plus hautes autorités congolaises depuis plusieurs décennies. Elles mènent ce plaidoyer à l’intérieur du pays même comme en témoigne l’institution de la journée nationale de l’arbre, et à l’international à travers la création du Fonds bleu pour le Bassin du Congo. Les délégués attendus dans la capitale congolaise mettront leur expertise au service d’une cause intéressant de nombreux partenaires dans le monde. Certes les rassemblements du type de celui qui aura lieu à Brazzaville se multiplient et la question se pose de savoir quel résultat concret se profile à l’horizon. Il est incontestable que la prise de conscience collective s’exprime mieux quand le message qui la sous-tend est répété au besoin à maintes reprises. Dans cette mobilisation pour la survie de l’humanité, les parties impliquées sont appelées à se prononcer de vive voix de façon à ce que les divergences susceptibles de ralentir la mise en place de solutions durables soient aplanies. Les enjeux du climat étant à la fois sociaux, économiques, politiques et stratégiques, parler d’une seule voix peut être un exercice difficile. Pour autant, il n’y a pas meilleure occasion de trouver le juste milieu dans ces problématiques complexes que de dialoguer. Gageons que la tribune qu’offre Brazzaville du 26 au 28 octobre soit une opportunité de plus pour les institutions publiques et privées, les décideurs et les acteurs de la société civile d’alerter sur l’urgence de prêter l’oreille au lointain cri du colibri, aux affolements du saurien et de la libellule, tourmentés par l’imprévisibilité des feux de forêt, le bruit de la tronçonneuse et du Caterpillar, quand leur passage devient synonyme de cauchemar pour la faune et la flore. Pensons prospérité, pensons forêt. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |