France: le gouvernement Barnier connuLundi 23 Septembre 2024 - 13:51 Après d’intenses tractations, le gouvernement élaboré par le Premier ministre, Michel Barnier, a été nommé le 21 septembre, par le président de la République, Emmanuel Macron.
Le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, a annoncé, le 21 septembre au soir, la composition du gouvernement de Michel Barnier. Le premier Conseil des ministres aura lieu ce 23 septembre, à 15h, à l'Elysée. Outre Michel Barnier, le gouvernement compte trente-neuf membres, dont 17 ministres de plein exercice. Parmi ces dix-sept ministres de plein exercice, 8 sont issus de Renaissance-Ensemble pour la République, 3 sont issus des Républicains, 2 sont issus du MoDem, 1 est divers droite, 1 est divers gauche, 1 est issu d'Horizons, 1 est issu de LIOT. Sur trente-neuf membres, le gouvernement compte notamment 18 membres issus de la coalition présidentielle (Renaissance-Ensemble pour la République, MoDem, Horizons) et 10 membres issus des Républicains. Parmi les anciens ministres de plein exercice qui ont été reconduits, et restent à leur ministère, on peut citer Rachida Dati, à la Culture et au Patrimoine; et Sébastien Le Cornu, aux Armées et Anciens combattants. Antoine Armand succède à Bruno Le Maire à l'Economie, aux Finances et à l'Industrie; alors que Jean-Noël Barrot, ancien député, un vice-président du MoDem, devient le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, en remplacement de Stéphane Séjourné. Signe de l'influence persistante du président de la République, Emmanuel Macron, plusieurs proches d'Emmanuel Macron font leur entrée dans l'exécutif. C'est le cas des députés Renaissance Marc Ferracci, à l'Industrie, et Astrid Panosyan-Bouvet, au Travail. D'autres membres de l'ex-majorité héritent de postes importants : on peut noter l’arrivée de la députée Anne Genetet à l’Éducation. Le Premier ministre a esquissé quelques-unes de ses priorités : le pouvoir d'achat, les services publics, la sécurité et l'immigration, "la dette écologique", "l'attractivité économique" et "la maîtrise des finances publiques". Aucun Etat de grâce, à peine nommé le gouvernement Barnier, est déjà menacé de censure.
Noël Ndong Notification:Non |