Interview. Chris William Moukoko: « C’est un honneur d’avoir offert aux fans ce présent en fin 2023 »

Jeudi 4 Janvier 2024 - 18:32

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Le jeune artiste musicien congolais, Chris William Moukoko, alias MCW, a lancé récemment sur le marché du disque un nouveau single baptisé « Danse mayeza », en français « La danse du délire ». Le single se veut un canal pour oublier le stress, les déboires et les échecs de l'année 2023. Entretien.

Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Pouvez-vous vous présenter ?

Christ William Moukoko (C.W.M.) : Artistiquement, je suis connu sous le pseudonyme de MCW. A la base, je suis un étudiant, mais très passionné et épris de la musique depuis mon jeune âge.

L.D.B.C. : Récemment vous avez lancé sur le marché du disque, en collaboration avec KB le roi, un autre jeune artiste musicien talentueux, un nouveau single dénommé « Danse mayeza ». Peut-on en savoir plus ?

C.W.M. : KB le roi est un ami avec qui l'on partage plusieurs choses. Je le respecte beaucoup pour son talent et son excellent travail. D'ailleurs, je profite de cette occasion pour lui témoigner une fois de plus ma reconnaissance. Pour répondre à la question, je dirai que la réalisation de ce single est partie d'un constat. De façon générale, dans l'année, nous connaissons des hauts et des bas. Et en décembre, chacun fait le point et souhaite ne pas reproduire les mêmes erreurs ou connaître les mêmes déboires et échecs l'année suivante. Et souvent, les gens se lâchent, chacun à sa façon, en fin d'année. Donc KB le roi et moi avons réalisé ce single pour donner aux gens un moyen sain de se défouler en fin 2023.

L.D.B.C. : Quelles sont donc vos attentes  ?

C.W.M. : Janvier est un mois festif. Je souhaite donc que mes fans se servent de ma nouvelle œuvre musicale pour se défouler, se déstresser et rebondir après un échec ou un fiasco. En fait, que cette chanson fasse du bien à nos frères et sœurs congolais et, si possible même, africains. Pour moi, c'est un honneur de leur offrir ce présent.

L.D.B.C. : Depuis que vous pratiquez la musique vous récoltez certainement de bons résultats. Pouvez-vous nous parler de quelques-uns de vos plus beaux souvenirs ?

C.W.M. : Les beaux souvenirs, comme vous dîtes, j'en ai quelques-uns. Il y a quelques années, j'ai eu le privilège d'aller jouer au Cameroun. Pour un jeune artiste comme moi, je puis vous dire que c'était énorme. Contre toute attente, j'ai été invité à donner des interviews dans quelques médias camerounais. Je n'en revenais pas ! Jusqu'à la date d'aujourd'hui, ce souvenir m’incite à continuer à donner le meilleur de moi-même pour chacune de mes œuvres musicales.

L.D.B.C. : Quels sont vos rêves ?

C.W.M. : Les rêves, j'en ai plein les poches. J'aimerais lancer une maison de production moderne pour aider les jeunes talents de mon pays, d'Afrique et même d'ailleurs. Aussi, je compte réaliser des affaires afin de créer des emplois. En fait, j'aimerais utiliser la musique pour aider ma famille, mes amis ainsi que les personnes dans le besoin.

L.D.B.C. : Votre dernier mot…

C.W.M. : Je suis reconnaissant en Dieu d'être en vie en ce début d'année. Je promets de faire de mon mieux pour produire de meilleurs sons au cours de l'année 2024. Les choses ont déjà, plus ou moins, bien démarré avec le nouveau single "Danse mayeza". Je suis persuadé que grâce à la bénédiction divine, je serai capable d'apporter la joie et le bonheur à mes fans et mélomanes.

Propos recueillis par Chris Louzany

Légendes et crédits photo : 

Christ William Moukoko, artiste musicien congolais/DR

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