Jeux africains : Live! By GL Events promet une cérémonie de clôture pleine de symboles

Dépêches de Brazzaville : Qu’aviez-vous fait pour mériter la confiance des autorités congolaises qui vous ont confié le spectacle de la cérémonie de clôture des Jeux Africains ?

Emmanuel David : J’ai eu la chance et l’honneur, il y a cinq ans, de mettre en scène au stade Massamba-Débat, les festivités de spectacles de la célébration des cinquante ans de l’indépendance du Congo. Nous avions à l’époque essayé de mettre en scène sa belle histoire. Je crois que cela était une réussite et qu’en conséquence, lorsqu’il s’est agi de travailler sur les onzièmes Jeux Africains qui sont aussi une histoire des cinquante ans, assez naturellement les autorités congolaises ont souhaité que nous fassions partie des sociétés associées à ces commémorations. Nous avons retrouvé des gens qu’on connaît et qu’on a laissés il y a cinq ans pour essayer de monter une scène de culture d’une part, et d’autre part nous avons monté le forum du cinquantenaire au palais des Congrès pour associer la jeunesse autour de la réflexion de ce que signifient les jeux dans l’évolution historique de l’Afrique. Nous avons réalisé aussi le dîner de gala du président de la République, et nous allons nous retrouver à la clôture pour célébrer avec les athlètes et toutes les nations, les derniers instants de ces jeux du cinquantenaire.

DB : Justement en ce qui concerne le Forum du cinquantenaire des Jeux Africains, à quel niveau se situait votre apport ?

ED : Notre apport au Forum du cinquantenaire a été d’organiser et de coordonner les thématiques parallèlement au comité scientifique qui travaillait sur le contenu et les intervenants, qui pouvaient raconter les cinquante ans et parler du sport et de l’avenir. Nous les avons aidés pour qu’on fasse quelque chose de vivant, de dynamique et susceptible d'intéresser les jeunes qui, avouons-le, ont été actifs durant ce forum. Ils ont posé beaucoup de questions. Je les sentais heureux. Nous avons aussi réalisé le film du cinquantenaire de A à Z.

DB : Que réservez-vous aux invités du Congo, aux athlètes et au public congolais pour le spectacle de la cérémonie de clôture ? 

DB : Je vous rassure que la cérémonie de clôture sera très belle. Nous avons essayé de la rendre complémentaire de la cérémonie d’ouverture. Mais ce ne serait pas la même histoire. À l’ouverture il y avait un peuple habile qui accueille des nations. À la clôture ce sera un peuple et un pays qui ont vécu des images, des émotions, des pleurs, des larmes, de la souffrance, des succès, des médailles. La clôture, on n’a des images en fait. On a vécu quelque chose ensemble pendant quinze jours. C’est une fête, c’est un autre esprit. C’est ce que nous essayerons de traduire : célébrer les quinze jours de souvenir. Nous pourrons mettre en scène les athlètes qui seront encore-là. Nous leur donnerons le stade une dernière fois. Et puis nous essayerons de raconter une très jolie histoire congolaise en mettant en scène le plus possible, le talent, l’image qui traduisent l’image du peuple congolais.