Le film « Sur le chemin de la rumba » de David Pierre Fila rend hommage à la rumba congolaise

À travers ce film, le public s'emporte dans un périple musical des côtes africaines, de l’Angola, du Congo, de Cuba, de l’Equateur, de la Côte d’Ivoire à la découverte des rythmes jazziques imbibés des sonorités de groove du Bassin du Congo dans un relent d’échange, de partage et de paix.

David Pierre Fila, son réalisateur est considéré comme une valeur sûre du cinéma congolais. L’immense étendue de ses œuvres et la prolixité de sa filmographie inspirent tant dans le milieu cinématographique du continent que d’ailleurs respect et considération.

Né le 18 Juin 1954 à Brazzaville, ce passionné de la culture dès sa tendre enfance est attiré par le 7^e art et fréquente les salles de cinéma de l’époque en compagnie de son cousin, cinéphile comme lui. « Mangalla, Fille des Indes » de Mehbood Khan (1952) et « Gare centrale» de Youssef  Chahine (1958) vont susciter leur attrait pour le 7^e art.

Après avoir réalisé plusieurs courts métrages tels Les Fondeurs d’aluminium (1986), Le dernier des Babingas (1986) et plusieurs films comme Tala Tala ou Le paradis volé, il créé les Films Bantous Communications au Congo Brazzaville et réalise Sahara (1995), une série de 5x13, une coproduction Films d’ici, le Centre national de cinéma, la 5, RTSR et la RTBF. La même année, il réalise son premier long métrage «Matanga », Un psycho drame autour du Sida. En 2009, il réalise le long métrage Zao, un portrait, de l’artiste-musicien, poète, chroniquer social dont l’identité se trempe dans le patrimoine congolais. De nombreux films documentaires et de fiction font également partie de sa filmographie. Des œuvres cinématographiques projetées dans plusieurs festivals et salles de cinéma en Afrique et dans le monde.

En 2011, il crée le collectif Bantous Productions au Congo Brazzaville.