Le Roi Diez salopard : des stars associées à l'album « Niveau zéro »

Il faut notamment ajouter à la liste des invités le saxophoniste belge Fabrizio Cassol avec lequel il a composé la musique du projet Coup fatal et dont il est l’assistant à la direction artistique. Car, faut-il encore le souligner, le chef de file des Super Salopards est un virtuose de la guitare, dont plusieurs stars apprécient la collaboration. Reste à savoir que la sortie de l’œuvre n'aura pas lieu avant au moins un mois.

Premier album dont il a assuré personnellement la réalisation et la production, Niveau zéro sera dans les bacs à partir de fin novembre, a confié aux Dépêches de Brazzaville « le Roi Diez salopard ». Le musicien dit avoir choisi de le sortir à Bruxelles pour la bonne raison que cette période correspond avec la tournée du spectacle Coup fatal, dont il est le chef d’orchestre, dans la ville belge. Quoi qu’il en soit, c’est tout de même à Kinshasa qu’est accordée la primeur de découvrir Niveau zéro. En effet, sa sortie sera précédée par la diffusion, début octobre, sur les médias locaux d’au moins deux de ses titres. Rodriguez Vangama nous en a parlé comme étant des « chansons très tendance Kin ». Il a cité notamment Le Vin de mon oncle, un air qu’il a voulu branché, « un mix de seben, ndombolo et coupé-décalé ». Et de préciser aussi qu’il sera question de sa version chantée, car ce titre en comporte une seconde faite essentiellement d’animations, appelée « générique » dans le jargon musical congolais.

À coup sûr, Niveau zéro sera disponible au pays, plus particulièrement dans la capitale, après le 21 décembre. C’est à cette date que le Roi Diez salopard dit envisager son retour de tournée. Et prévoit donc à cet effet d’assurer la sortie locale de l’opus dans les jours suivants.

En outre, alors qu’il a été enregistré en majeure partie à cheval entre deux studios de Kinshasa, 2RS de Pablo et le réputé Ndiaye, Niveau zéro a bénéficié du concours de techniciens belges à certaines étapes de sa réalisation, a fait savoir Rodriguez. Et, quant à savoir ce qu’il pensait de l’œuvre, dont le titre bien singulier pourrait donner à réfléchir, il dit l’avoir donné à dessein. On pense plutôt à de la fausse modestie. Car, loin de croire qu’il n’a pas le niveau, l’artiste, dont le talent ne fait pas l’ombre d’un doute, s’amuse à créer la polémique. Sa façon de dire, nous a-t-il avoué, qu’il se met à la merci du public dont il attend la note qui semblera lui convenir. « Et peut-être qu’avec un peu de chance, à l’écoute de l’opus ils me coteront de manière honorable et me décideront à me lancer pour une seconde aventure, pour l’accomplissement d’un travail de maître cette fois », nous a-t-il confié sur le ton de l’ironie.