Littérature : Sainval Dimitri Olingui signe «Les amours inachevées »

« Dans la vie on ne finit rien, même  le vieillard qui meurt  à  105 ans  a des choses qu’il n’a  pas achevées. De même, un amour ou un mariage  qui  s’arrête  à  mi -chemin », souligne l’auteur, regrettant également les traditions qui se sont arrêtées  soudainement à l’arrivée des blancs en Afrique.  

« Les amours inachevées »  concerne aussi des ruptures qui ont eu lieu en Afrique contemporaine ces derniers temps notamment, les programmes agricoles dans les  sociétés qui se sont  interrompus brusquement.  

Dans ce document paru en août 2015 chez  Edilivre, à Paris, en France l’auteur s’interroge sur le rôle des cultures du nkuembali et du ndjombi qui selon lui auraient dû servir à autre chose.

Il  regrette par ailleurs le fait qu' au Congo on n'accorde pas trop d'importance aux livres  dans  les écoles, dénonçant le manque  d'activités culturelles, des salles de cinémas et de spectacles,  en  dehors de l’Institut français.

 «J’ai écrit  ce recueil de la manière la plus simple possible, mon problème c’est de véhiculer un message  et non de faire perdre les lecteurs.  Je  souhaiterais  que ce roman  soit connu dans les établissements scolaires,  afin que les jeunes aient le goût  de la lecture. L’écriture  n’est pas un  apanage réservé à une certaine catégorie », conseille Sainval Dimitri Olingui.

L’écrivain a en outre  évoqué les difficultés rencontrées notamment dans  la distribution, le dépôt dans les points de vente et l’inaccessibilité des fonds. « On  n’a pas des grands distributeurs du livre au Congo qu’en France ; l’éditeur  me prend 80%,  les points de vente  20% du prix de vente  dans mon cas c’est tous mes droits d’auteur  qui partent et je n’'y gagne absolument rien », dit-il.

Sainval Dimitri Olingui  prévoit  mettre sur le marché  en 2017  son second ouvrage  intitulé « le parcours du combattant ou ma vie de merde ». Celui-ci  s'apeusentira sur les difficultés qu’on endure  sur le chemin de l’école  aussi bien au village qu'en ville.

L’auteur est diplômé de l’université Marien Ngouabi  en  sciences  économiques. Il a fréquenté  la prestigieuse école spéciale militaire de saint –Cyr où il a  obtenu un master en management des hommes et des organisations, avant de suivre une formation à l’école supérieure d’application du génie à Angers.  Il est aussi ancien étudiant de Sciences –Po à Paris dans la filière des affaires internationales.