Marché commun : 26 pays africains signent le traité de libre-échange pour 600 millions d’habitants

En effet, ce marché commun réunira trois blocs économiques africains déjà existants à savoir : (Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA) qui est un marché commun de l'Afrique orientale et australe, la  Southern  African Development Community (SADC), la Communauté de développement d'Afrique australe et l’East African Community (EAC) ou  Communauté d'Afrique de l'Est.
«Ce que nous faisons aujourd'hui représente une étape très importante dans l'histoire de l'intégration régionale de l'Afrique»,  a souligné le président égyptien Abdelfattah al-Sissi à l’ouverture du sommet de chefs d’Etat.

S’adressant aux participants de cette rencontre, le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a déclaré que le marché commun de libre échange permettra à l’Afrique de faire d'énormes progrès. Car,  l’Afrique a clairement fait savoir qu'elle est ouverte aux affaires.

Selon les signataires de ce traité, son objectif est de mettre en place un cadre pour aller vers des tarifs douaniers préférentiels, facilitant ainsi la circulation des biens et des marchandises.  D’autant plus, le marché commun de libre-échange englobe l'Afrique du Sud et l'Égypte qui sont les deux économies les plus développées du continent ainsi que des pays dynamiques comme l'Éthiopie, l'Angola, le Mozambique, le Congo et le Kenya.

Pour les signataires, l’entrée en vigueur du traité de libre-échange n’aura pas cependant lieu dans les mois à venir. Pour qu’il entre en vigueur, le traité devra être ratifié dans les deux ans par les parlements des 26 pays. D’autre part, le  calendrier de démantèlement des barrières douanières n'a pas encore été établi.

Soulignons que, les discussions relatives à la création d’un marché commun de libre échange regroupant la COMSEA, la SADC et l’EAC ont été entamées en 2008, lors d’un sommet tenu à Kampala (Ouganda).  Par ailleurs, le deuxième sommet qui a eu lieu en juin 2011 à Johannesburg, avait donné le coup d’envoi du processus de négociations relatives à la création de ce marché commun.