Musique : célébration du premier anniversaire de l’inscription de la rumba au patrimoine de l’humanité

Jeudi 15 Décembre 2022 - 17:50

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14 décembre 2021-14 décembre 2022, une année déjà que la rumba congolaise se voyait être inscrite, après un long combat mené par les deux Congo, sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco. A cette occasion, le ministère de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs a organisé une soirée dansante au rythme des mélodies de ce joyau musical.

Quoi de mieux qu’un podium garni de chanteurs et d’instrumentistes, une piste meublée de danseurs invétérés et quelques mélomanes de la musique pour célébrer la rumba qui désormais se veut un véritable phénomène musical, ainsi qu’une fierté culturelle et sociale.

« Consécutivement à la célébration de l’an un de l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco, ce matin, pendant plus de trois heures, nous avons parlé de ce genre musical et émis de beaux discours. Or, la rumba ce n’est pas seulement de la théorie mais également de la pratique. D'où cette soirée dansante. Merci à tous d’être ici présents et particulièrement au comité scientifique qui a réussi le challenge de l’inscription de la rumba au patrimoine culturel immatériel de l’humanité », a déclaré Lys Pascal Moussodji, directeur de cabinet, représentant la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.

L’ouverture des festivités s’est faite avec l’artiste Djoson Philosophe et son orchestre Super Nkolo Mboka. Durant une trentaine de minutes, ils ont fredonné quelques morceaux d’antan connus de tous sur un rythme de rumba comme « Indépendance tcha tcha », « La vie est belle » ou encore de la nouveauté avec leur titre « Rumba na piste ».

Orchestre reconnu dans l’interprétation des morceaux d’artistes de renom, Armée rouge a par la suite emmené le public en hauteur avec sa maîtrise des célèbres morceaux de rumba de Tabu Ley, Zaïko Langa-Langa, Papa Wemba… qui ont ramené quelques invités sur la piste pour esquisser des pas de danse. En hommage à la reine du « mutuashi », Tshala Muana, décédée le 10 décembre en République démocratique du Congo, le groupe Armée rouge a fait une escale musicale nostalgique avec le titre « Malu » qui n’a pas manqué de raviver le souvenir du talent de l’artiste dans la mémoire des uns et des autres.  

Une ambiance bon enfant qui a duré jusqu’à la montée sur scène du mythique orchestre Les Bantous de la capitale pour clore cette soirée riche en couleurs et en sonorités. Avec eux, le public a savouré une rumba qui depuis les années 1960 jusqu’à ce jour continue de faire mouche auprès des amoureux de la bonne musique. Au-delà de la satisfaction d’un beau moment de divertissement, on pouvait lire l’émotion de ne pas revoir certains membres du groupe dont la mort a eu raison de leur existence.

« Une année après, il fallait effectivement honorer cette victoire de la rumba car il ne suffit pas de l’avoir inscrite sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité mais, il faut continuer à l’accompagner pour la pérenniser comme par des spectacles de ce genre, créer des festivals… », s’est réjoui l’artisteDjoson Philosophe.

Merveille Atipo

Légendes et crédits photo : 

1- Le passage sur scène de Djoson Philosophe et son groupe Super Nkolo mboka/Adiac 2- Quelques invités dansant au rythme de la rumba/Adiac

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