Musiques urbaines : le Femua 2015 a tenu ses promesses

Dans une ambiance électrique et des concerts live donnés par les artistes, la huitième édition de Femua a procuré joie et gaieté aux plus démunis. En attraction, les artistes comme Fally Ipupa, ou encore Zaho n’ont pas manqué d’émerveiller le public présent. La scène du Festival a servi aussi de tribune aux chanteurs, pour lancer un appel aux Sud-Africains qui font l’apologie de la xénophobie.

Avec pour thème "l’intégration et le rassemblement des peuples", le Femua a accueilli, du 21 au 26 avril 2015, une quinzaine d’artistes venus des quatre coins du monde. Parmi lesquels, le Malien Habib Koïté, le Cap verdien Philip Monteiro, le Burkinabé Smarty…

Un des quatre-vingt-treize villages qui forment le district d’Abidjan a pris une fois de plus avec engouement, ce festival de musique, de danse et d'humour qui donne lieu à des actions sociales au bénéfice du quartier Anoumabo, en vue de son développement. Comme de coutume, le Femua s'est concentré sur les volets social, culturel et sportif. Dans l’optique de l’innovation, un quatrième volet scientifique a été créé pour ce Femua 8. Il a donné lieu à des rencontres et à une table ronde axée sur l’avenir des industries culturelles.

En marge du festival, grâce aux financements de partenaires, une école primaire de six classes sera construite à Bangolo, dans l’Ouest du pays, zone particulièrement touchée par la dernière guerre.

C’est au siège de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture), à Paris, que Salif Traoré dit Asalfo, leader du groupe ivoirien Magic System, a présenté le programme de la 8ème édition du Femua qui a pris part le 26 avril à Abidjan.