Négociations inter-libyennes: les discussions entre protagonistes se poursuivent

Le chef de l’ONU dans le pays a fait savoir lors de l’ouverture des pourparlers que si les protagonistes de la crise choisissent la voie de la destruction, la libye n’a plus d’avenir. Désignée par Bernardino Leon comme un « forum des partis politiques », le round de paix d'Alger est d'après lui « cruciale » dans le processus ouvert le 10 mars 2015, qui doit déboucher, a-t-il souhaité à la signature d’un « accord politique ».

« Nous attendons beaucoup de cette réunion, du message que vous allez envoyer », a affirmé le diplomate rapporté par le site algérien Ennahar online, avant d’appeler les parties présentes à des discussions apaisées et équilibrées.  « La solution c'est le dialogue, c'est à vous de trouver les accords », a-t-il insisté.

Plongée dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est livrée à des milices et dirigée par deux gouvernements et deux Parlements. L'un est proche de milices islamistes et basé dans la capitale Tripoli, l'autre est reconnu par la communauté internationale et basé dans l'est du pays.

L’objectif des négociations en cours à Alger, consiste à rapprocher les deux parlements rivaux en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale et de la mise en place d’un seul Parlement reconnu par tous les acteurs. La Mission d'appui de l'ONU en Libye (Manul), parraine au Maroc un autre round de discussions de paix avec certains acteurs engagés dans le conflit libyen.

Les deux délégations libyennes doivent se retrouver cette semaine au Maroc, après  de larges consultations dans leur pays.