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Lundi 17 Novembre 2014 - 20:35

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Alors que se précise l’instauration, chez nous, d’un débat sur la modernisation des institutions et de la gouvernance publique qui assoiera la jeune démocratie congolaise sur des bases solides et durables, il doit être clair pour tout le monde que celui-ci devra être conduit dans un climat de paix. Ce qui ne signifie nullement que les divergences d’idées et de projets seront proscrites, mais qu’elles devront s’exprimer dans le calme et la sérénité si leurs auteurs veulent être entendus du plus grand nombre.

Notre peuple a trop souffert dans un passé récent des controverses stériles dans lesquelles s’enlisait complaisamment sa classe politique pour que l’on prenne aujourd’hui le risque de retomber dans de tels errements. Si les partis et les formations, de la majorité comme de l’opposition, sont sages et surtout conscients des dangers que peut générer à nouveau leur affrontement, ils s’entendront sur les conditions dans lesquelles s’organisera ce dialogue nécessaire. Ce faisant, ils conjureront le mauvais sort qui guette les sociétés humaines, toutes les sociétés humaines sans exception, lorsqu’elles tentent de se réformer pour s’adapter aux réalités du temps présent.

Maintenir l’ordre dans notre pays, tout au long du processus qui se dessine, est un impératif auquel nul ne peut et ne pourra se soustraire. Il doit donc être exprimé, admis, enregistré de telle façon que notre peuple, toutes tendances politiques confondues, s’y rallie sans crainte. Ainsi, et ainsi seulement, seront neutralisés les mauvais démons qui mirent le Congo à feu et à sang en 1993, 1997 et 1998. Ainsi, et ainsi seulement, irons-nous jusqu’au bout d’une réforme des institutions qui s’avère nécessaire alors que s'achève la reconstruction du pays.

La cérémonie préparatoire des Jeux africains qui s’est déroulée hier à Brazzaville, en présence du chef de l’État, a fait apparaître en pleine lumière l’ampleur de l’enjeu que constitue pour le Congo cette cinquantième édition. Rien ne serait plus dangereux que d’en perturber la préparation par des dissensions politiques, des affrontements partisans, dans lesquelles la rue se trouverait impliquée malgré elle.

Veillons donc à ce que la paix continue de régner entre nous !

Les Dépêches de Brazzaville

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