Parution : Le prophète de la libération de l’homme noir en question

Les tome 1 et 2 de Simon Kimbangu, Le prophète de la libération de l’homme noir rassemble soixante et un textes. Il s’agit des communications au cœur de la Conférence internationale « Simon Kimbangu (1 887 -1 951) : L’homme, son œuvre et sa contribution à la libération de l’homme noir » tenue en juillet 2011 à Kinshasa.

La réunion scientifique d’importance avait rassemblé alors un demi-millier de participants et tient pour la première manifestation intellectuelle consacrée à ce grand personnage religieux et historique ainsi qu’à son Église. La grande portée de l’événement est bien soulignée notamment par la forte participation de chercheurs, plus de cent spécialistes dans différentes sphères des sciences humaines et sociales du monde.

Les textes mis ensemble dans ce livre collectif ont une valeur d’autant plus inestimable qu’ils ont l’avantage d’être particulièrement «  représentatifs de l’état de la question du kimbanguisme, des acquis bien établis de la recherche à leur sujet, des questions encore en débat, des sujets qui restent méconnus et des perspectives de recherche à organiser ». Mises en parallèle à la conclusion de la recherche, « les nouvelles perspectives ouvertes dépassent les problématiques et les connaissances existantes sur Simon Kimbangu et sur le kimbanguisme et, au-delà, sur les religions africaines », indique la quatrième de couverture.

Deux contextes sont mis en évidence en considération de la perspective pluridisciplinaire abordée ici. Il s’agit de tenir compte, d’une part, du « contexte géoculturel et géopolitique » et, de l’autre, le « contexte historique de la prédication de Simon Kimbangu dans ses dimensions congolaises et internationales » qui ne sont pas à dissocier. Quant à la perspective comparatiste, elle a été mise en application dans la double étude «  Kimbangu et le Kimbanguisme ».

Le livre a en fin de compte abordé moult sujets qui s’avèrent tous d’importance à plusieurs niveaux. Il s’est arrêté notamment sur les questions « concernant la religion, la société et la politique ». Mais il a étendu son propos à ce qu’il a appelé les « prophétismes africains » en y associant les « autres prophétismes surgis dans les diaspora africaines ».