Présidentielle en Côte d’Ivoire : le président Ouattara promet une bonne organisation

Mercredi 17 Juin 2015 - 13:29

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De passage à Paris ce mardi 16 juin, le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, a indiqué que compte tenu de la situation sécuritaire en Afrique de l’ouest et le climat actuel des affaires, son  pays a pris des dispositions en vue de garantir la bonne tenue en octobre prochain de la présidentielle.

« La Côte d’Ivoire renforce toujours la sécurité à ses frontières, nous avons un très bon service de renseignement et nous continuons à être très, très vigilants », a tranquillisé le président Ouattara, commentant avec son homologue français, François Hollande, la situation sécuritaire de la sous-région ouest africaine. En effet, souligne l’Ivoirien, les cellules terroristes notamment de la secte nigériane Boko Haram et des islamiques sévissant dans le sahel, ne peuvent pas atteindre le territoire ivoirien.

Le chef d’Etat ivoirien s’est lancé dans une véritable campagne médiatique. En avril dernier, il recevait une délégation du Mouvement des entreprises de France (Medef), occasion pendant laquelle il a appelé les opérateurs économiques français de venir massivement investir en Côte d’Ivoire. « Je voudrais rassurer les hommes d’affaires quant à ma volonté de tout mettre en œuvre pour organiser une élection présidentielle ouverte, transparente et démocratique », a fait savoir le numéro un ivoirien.

             Arrêter Omar el-Béchir, ce n’était pas possible

Lors de cette visite, Abidjan et Paris ont profité pour annoter les dossiers africains. Face à la presse ce mardi, le dirigeant ivoirien a été un peu hésitant lorsqu’il a essayé de justifier la non-arrestation du président soudanais, Omar el-Béchir. «Vous savez que le sommet se tenant à Johannesburg, nous sommes en fait sur le territoire de l’Union africaine, donc les choses sont entre les mains de l’Union africaine et je comprends que c’est ce qui a motivé la décision des autorités politiques », a-t-il expliqué.

En marge du sommet des chefs de l’Union africaine, la justice sud-africaine avait interdit au dirigeant soudanais de quitter le territoire, le temps pour les juges d’examiner le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI). Mais l’exécutif sud-africain a botté en touche l’ordre des magistrats.

Fiacre Kombo

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